Une publication allemande a révélé que la police secrète allemande avait secrètement exfiltré deux Allemandes suspectées d’être des terroristes de Daech. Cela a provoqué une polémique dans les milieux politiques irakiens.
« Les éléments de l’Office fédéral de la police criminel de l’Allemagne (BKA) avaient contribué à la fuite de deux Allemandes suspectées d’être terroristes de Daech, à l’insu du gouvernement fédéral irakien », a révélé le magazine d’information Focus.
L’opération secrète de la police criminelle allemande sur le territoire irakien à Erbil, au nord de l’Irak, qui a débouché sur la libération des deux femmes allemandes présumées terroristes, a provoqué l’ire des autorités irakiennes.
Fin avril, les policiers criminels allemands ont libéré ces deux femmes d’une prison à Erbil et les ont rapatriées à Francfort sans informer pour autant Bagdad, a détaillé la publication.
Selon le magazine, la police liée à la BKA avait présenté de faux documents au gouvernement irakien pour que ses éléments obtiennent un visa dans le but de dissimuler cette mission secrète dans le nord de l’Irak.
Focus souligne : « Cet événement a provoqué, une brouille diplomatique, le gouvernement central irakien de Bagdad n’ayant pas été informé de l’exfiltration des deux femmes allemandes, se sente maintenant dupé. »
Certains médias lèvent le voile sur les soutiens en coulisse de certains pays européens aux réseaux terroristes actifs en Irak et en Syrie. Par crainte de nouveaux attentats du groupe terroriste Daech, après ses cuisantes défaites au Moyen-Orient, quelques villes européennes y compris Paris, Bruxelles, Nice, et autres, sont toujours en état d’alerte.
Source: PressTV