« L’Iran n’est ni l’Afghanistan, ni l’Irak, ni la Syrie, et quiconque imagine attaquer l’Iran doit se rappeler le sort de Saddam Hussein », a déclaré Siamak Moreh Sedgh, député et représentant des juifs iraniens au Parlement.
Se référant aux récents propos du Leader de la Révolution islamique d’Iran sur le dialogue « impossible » avec les États-Unis, il a déclaré que l’Iran ne négocierait pas dans les conditions actuelles avec Washington, ajoutant que le président américain, Donald Trump, était quelqu’un auquel on ne peut pas faire confiance.
Le Leader de la Révolution islamique a évoqué le lundi 13 août le dialogue « impossible » avec les États-Unis : « Les Américains ont fait faux bond et sont revenus sur les engagements qu’ils avaient pris eux-mêmes. Pourquoi devrions-nous faire confiance à une administration US composée d’escrocs ? Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les Américains proposent de dialoguer avec l’Iran. Dès le lendemain de la Révolution islamique, ils ont demandé à dialoguer avec l’Iran. Pourquoi refusons-nous de dialoguer avec eux ? Car les États-Unis ont un seul et unique principe chaque fois qu’ils se mettent à la table des négociations : le dialogue est un marchandage pour eux et il ne tourne qu’autour d’un double axe : le pouvoir et l’argent. »
« Il n’a pas honoré les engagements américains dans le cadre du Plan global d’action conjoint (PGAC) et a retiré les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Comment peut-on lui faire confiance et négocier une fois de plus ? Je crois que négocier avec une telle personne n’est rien d’autre que de la perte de temps », a affirmé M. Moreh Sedgh.
En ce qui concerne l’accord nucléaire de 2015, le Leader de la Révolution islamique a indiqué dans son discours devant des milliers d’Iraniens de différentes couches sociales : « Le PGAC est l’illustration même de cette méthode de dialogue dont usent et abusent les Américains. J’étais particulièrement sensible à nos lignes rouges dès le début et je ne croyais pas que cette entreprise puisse aboutir. L’Iran dialoguera avec les États-Unis quand il aura à sa disposition de quoi contrer les tapages et les pressions américains. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. »
Le représentant des juifs iraniens au Parlement a précisé que la structure militaire de l’Iran était basée sur la défense et non pas sur l’agression. Il a cependant ajouté que Téhéran n’attaquerait personne, « mais si un pays nous attaque, il recevra une réponse forte de notre part ».
Source: PressTV