La préparation pour l’attaque chimique qui devrait être attribuée aux forces gouvernementales et servir d’alibi pour une intervention occidentale en Syrie qui empêche la libération de la province d’Idleb semble se mettre en place.
Selon la télévision libanaise satellitaire al-Mayadeen Tv, l’organisation des Casques blancs soupçonnés d’avoir été chargée de la mise en exécution de cette attaque a transféré avec l’aide de miliciens locaux des produits à caractère louche depuis la prison de Jisr al-Choghour vers l’ouest de la province d’Idleb.
Leur activité a doublé d’intensité dans cette zone durant ces deux derniers jours a proximité de cette prison située aux confins avec le bâtiment de l’état-civil de la ville, rapportent des observateurs pour al-Mayadeen Tv.
L’opération de transfert de ces substances a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Elle s’est faite au moyen de trois motos et trois véhicules. Depuis la prison de Jisr al-Choghour, ils ont été déposés dans un bâtiment connu sous l’appellation Immeuble d’industrie, situé à 1800 mètres au sud de Jisr al-Choghour.
Al-Mayadeen Tv indique avoir pris connaissance de sources locales que les casques blancs comptent utiliser des substances chimiques dans la ville Jisr al-Choghour et dans le village Hallouze, qui se trouve à proximité. Ce dernier a été choisi pour la simple raison qu’il est à majorité chrétienne.
A l’origine, l’attaque aurait du être perpétrée dans la prison même de Jisr al-chogour où sont séquestrés des détenus et dont le sous-sol dispose de dépôt contenant des produits toxiques qui avaient été transférés depuis le passage frontalier avec la Turquie Hassaniyah. Ce même passage contrôlé par les Casques blancs.
Toujours selon les sources d’al-Mayadeen Tv, quelques 250 membres des Casques blancs et de miliciens étrangers devraient participer à l’attaque chimique dont le rendez-vous a été fixé pour la semaine qui suivra le lancement de l’opération de l’armée syrienne pour la libération de la province d’Idleb.
Une rencontre des dirigeants des groupes armés avec ceux des CB , en présence entre autre d’un certain Ismail Hasnaoui qui appartient au groupe des Frères Musulmans prohibé en Syrie et du chef du conseil supérieur local désigné par le front al-Nosra.
Le sort réservé aux vingt enfants qui ont été kidnappés durant ces 10 derniers jours par les groupes terroristes dans la province d’Idleb préoccupe les autorités syriennes qui ont rendu publique leur identité. Originaires des provinces d’Alep, de Hama et d’Idleb, ils risquent d’être utilisés dans les mises en scène chimiques comme victimes présumées.