L’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, a discuté avec une délégation d’Ansarullah d’un éventuel nouveau round de pourparlers de paix, après l’annulation de discussions à Genève en raison de l’absence de la délégation nationale (Ansarullah + Congrès populaire).
Le représentant de l’ONU a rencontré jeudi dans la capitale omanaise Mascate le chef de la délégation d’Ansarullah qui devait se rendre à Genève, Mohammad Abdel Salam, et un autre de ses membres, Abdelmalak al-Ajri, a indiqué vendredi l’agence de presse yéménite, Saba.
La rencontre a porté sur « les raisons » qui avaient empêché le départ pour Genève de la délégation et les « mesures nécessaires » en vue de la tenue de nouvelles discussions « le plus tôt possible », a-t-on ajouté de même source.
Les consultations sous l’égide de l’ONU avaient échoué le 8 septembre à Genève avant même d’avoir commencé: les représentants de la délégation nationale avaient déploré ne pas avoir bénéficié de garanties nécessaires pour pouvoir se rendre en Suisse.
Ces discussions devaient être les premières entre le gouvernement démissionnaire soutenue par la coalition saoudo-US et celle d’Ansarullah depuis des pourparlers au Koweït en 2016.
A cette époque, la délégation nationale (Ansarullah + Congrès) était restée bloquée trois mois à Oman en raison du blocus aérien imposé au Yémen par la coalition sous commandement saoudien.
Ce précédent a conduit la délégation nationale à exiger, la semaine dernière, la garantie, entre autres, de pouvoir rentrer à Sanaa après les discussions.
« Il n’y aura pas d’avancée concernant les discussions tant que nous n’aurons pas obtenu de garanties », a déclaré vendredi à l’AFP Hamid Assem, membre de la délégation nationale joint par téléphone.
Source: Avec AFP