Le chef du mouvement yéménite Ansarullah, Sayed Abdel Malek al-Houthi, a assuré que les crimes et les massacres commis par la coalition saoudo-US ne forceront jamais le peuple yéménite à se plier.
Dans un discours prononcé le jeudi 20 septembre à l’occasion du deuil d’Achoura (martyr de l’Imam Hussein, petit fils du prophète Mohammad ‘S’), Sayed al-Houthi a appelé à la mobilisation massive sur les fronts de la côte ouest et à la frontière et a assuré que le peuple poursuivra sa résistance.
Hodeïda: les forces yéménites renforcées
Dans ce contexte, les sources militaires ont fait état de l’envoi d’équipements militaires aux forces de l’armée yéménite et d’Ansarullah présentes à Hodeïda, sur la côte ouest du Yémen.
Selon l’agence de presse yéménite YPA, 300 jeunes combattants des tribus yéménites ont également été envoyés en renfort dans cette région.
Ces forces sont prêtes à contrer tous les agissements des mercenaires à la solde de Riyad sur le littoral ouest.
En plus de ces forces, des unités spécialisées dotées d’une grande capacité militaire ont été envoyées dans cette région. Ces forces s’étaient auparavant illustrées sur divers fronts, dont le front de Nehm dans l’est de la province de Sanaa.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, les mercenaires de la coalition saoudienne ont renvoyé de nouveau, le jeudi 20 septembre, des équipements militaires vers la province de Hodeïda.
Une source militaire à Hodeïda a également confirmé que les mercenaires avaient envoyé des chars, des véhicules, des blindés et une centaine d’éléments terroristes dans cette région.
Des sources proches de la commission d’information du Congrès américain ont annoncé qu’une centaine de terroristes originaires de pays européens, financés par les EAU, ont pris part à l’offensive de la coalition menée contre Hodeïda. Ces terroristes avaient été formés dans les territoires occupés par Israël, ont rapporté des sources médiatiques.
La coalition saoudo-émiratie a entamé en juillet ces attaques contre la province de Hodeïda et provoqué la mort de plusieurs civils. Depuis, les envahisseurs n’ont pas réussi à enregistrer des avancées dans cette ville portuaire stratégique.
Ansarullah avance dans le sud de l’Arabie
Entre-temps au-delà des frontières, les combattants de l’armée et d’Ansarullah ont porté des coups durs aux forces saoudiennes et à leurs mercenaires et sont parvenus à avancer sur divers axes.
Après plusieurs jours d’affrontements lourds, les forces yéménites ont réussi à reprendre aux Saoudiens le contrôle d’un certain nombre de bases militaires et de hauteurs dans la banlieue de Mujazah, située dans le sud de la province d’Asir (sud-ouest de l’Arabie).
Selon une source déployée sur le terrain, la situation a été stabilisée dans les régions récemment libérées du joug des Saoudiens affirmant que des dizaines de mercenaires et de militaires saoudiens ont été tués ou blessés lors de cette opération.
Cette source a déclaré que les forces yéménites tentaient de sécuriser complètement la zone de Mujazah.
«La reprise de cette région signifie la création d’un mur défensif pour enrayer la progression des militaires saoudiens et leurs mercenaires vers le nord de la province de Saada », s’est félicité la même source.
Appuyés par les combattants saoudiens, les mercenaires à la solde du régime de Riyad ont attaqué pendant ces dernières années les hauteurs du nord du district de Baqem, au nord de la province de Saada, et ils se sont emparés de la région.
Des centaines de mercenaires pro-Riyad soutenus par des avions de combat saoudiens ont lancé le mercredi 19 septembre une attaque d’envergure contre les forces yéménites dans la banlieue ouest de Mujazah ayant pour but de s’approcher de Baqem.
Mais les forces yéménites ont supervisé les agissements des mercenaires sur cet axe. Ils ont tendu une embuscade et les ont encerclés sur l’axe ouest de la zone de Mujazah.
Au moins 35 mercenaires ont été ou blessés et plusieurs autres capturés lors de cette opération.
Actuellement, des forces yéménites se sont emparées de certaines parties méridionales de la province d’Asir. Cette partie est considérée comme une ceinture de sécurité qui entrave la progression des militaires saoudiens vers le nord de la province de Saada.
Avec AlMasirah + PressTV