Deux jours après que le Président américain a appelé l’OPEP à faire baisser les prix du pétrole en augmentant sa production, le ministre saoudien de l’Énergie Khaled al-Faleh a déclaré qu’il n’était pas en mesure de le faire.
«Je n’influence pas les prix», a-t-il déclaré aux journalistes à Alger avant la réunion de l’OPEP visant à discuter de la situation sur les marchés pétroliers.
Le 20 septembre, le Président américain a de nouveau appelé l’OPEP à faire baisser les cours du pétrole, en évoquant un lien entre le soutien apporté par les États-Unis aux pays du Moyen-Orient et le prix du baril.
«Nous protégeons les pays du Moyen-Orient, ils ne seraient pas en sécurité très longtemps sans nous, et ils continuent toutefois de faire augmenter et augmenter encore les prix du pétrole! Nous nous en souviendrons. Le monopole de l’OPEP doit faire baisser les prix maintenant!», a-t-il notamment écrit sur Twitter.
Le représentant de l’Iran à l’Opep, Hossein Kazempour Ardebili, à la tête de la délégation iranienne à Alger, a lui indiqué que son pays continuait à honorer sa « part de production » et dit s’attendre à ce que les pays clients de l’Iran « exercent leur souveraineté et ne se plient pas aux instructions de (Donald) Trump », rapporte l’AFP.
Selon les analystes de Energy Aspects, la réunion de dimanche pourrait conduire à une augmentation de la production, « mais le marché commence à se demander d’où pourraient bien venir ces barils ».
Aucun des pays participant à la réunion d’Alger ne s’est engagé sur un chiffre précis de hausse, ont assuré des délégués à l’agence Bloomberg. Une hausse d’un million de barils par jour avait déjà été décidée en juin, mais Téhéran avait longtemps résisté.
Source: Agences