Le Parlement en Iran a adopté dimanche un projet de loi contre le financement du « terrorisme », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
En effet, les députés du Parlement islamique d’Iran ont examiné et approuvé le projet de loi concernant l’adhésion de l’Iran à la CFT avec 143 voix pour, 120 voix contre et 5 voix d’abstention du total de 270 parlementaires présents à la session.
Ce projet de loi, l’un des quatre mis en avant par le gouvernement iranien pour répondre aux demandes du Groupe d’action financière (Gafi), a été adopté par 143 voix pour et 120 contre, selon l’agence semi-officielle Isna.
Le ministre des Affairs étrangères, Mohammad Javad Zarif et le gouverneur de la Banque centrale d’Iran (BCI), Abdolnaser Hemati, ont assisté à la session.
Selon l’UNODC, la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, adoptée par la résolution 55/25 de l’Assemblée générale du 15 novembre 2000, est le principal instrument international de lutte contre la criminalité transnationale organisée. Il a été ouvert à la signature des États membres lors d’une conférence politique de haut niveau convoquée à cette fin à Palerme (Italie) du 12 au 15 décembre 2000 et est entrée en vigueur le 29 septembre 2003.
Le Gafi est un organisme intergouvernemental fondé en 1989 par le G7, visant à développer et promouvoir des politiques nationales et internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du « terrorisme ».
En juin, il avait donné trois mois à l’Iran pour adopter plusieurs lois nécessaires à son retrait de la liste noire des pays ou territoires non coopératifs.
« Ni le président ni moi ne pouvons garantir que tous les problèmes seront résolus si nous adhérons » à la Convention onusienne, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, au cours d’un débat précédent le vote. « Mais je peux assurer que ne pas y adhérer donnera aux Etats-Unis plus d’excuses pour accroître nos problèmes », a-t-il ajouté.
Le projet de loi a pour objectif de permettre à l’Iran –seul pays avec la Corée du Nord à faire partie de la liste noire du Gafi– de s’aligner avec les normes internationales et d’adhérer à la Convention de l’ONU pour la répression du financement du terrorisme.
Source: Médias