Plusieurs domaines de la science contemporaine, en particulier, les nanotechnologies, ne pourraient pas exister sans le microscope. Aujourd’hui, la société russe NT-MDT, ayant déjà fêté son 20e anniversaire, est le principal fabricant de microscopes à sonde locale.
La microscopie travaille de façon permanente à l’amélioration des modèles existants et au développement et à la fabrication de nouveaux appareils. Aujourd’hui, la société russe NT-MDT, forte de plus de 20 ans d’expérience, est le principal fabricant de microscopes à sonde locale. Ainsi, l’entreprise est un bon exemple du développement de la production destinée à l’exportation des équipements scientifiques dans le secteur des nanotechnologies. Elle propose à ses clients différents microscopes, avec des dispositifs optiques pratiques à utiliser et fiables. « Notre production est sollicitée dans le monde entier depuis plusieurs années, car le secteur de l’électronique moléculaire se développait déjà activement à l’époque soviétique. (…) Aujourd’hui, elle (la société NT-MDT, ndlr) fabrique et vend ses produits dans plus de 60 pays. Notre part du marché mondial de ces équipements avoisine actuellement les 15 %.
Nos équipements sont perfectionnés en permanence, sont sollicités dans différents domaines — de la médecine à l’éducation — et équipent les centres des nanotechnologies en Europe, aux États-Unis ou encore en Asie, par exemple, en Chine », raconte Viktor Bykov, président de la Société des nanotechnologies de Russie et directeur général du groupe NT-MDT Spectrum Instruments, dans un entretien accordé à Sputnik.
Le directeur de l’entreprise indique que son équipe participe régulièrement à des expositions à travers le monde. Il estime que la part des produits de sa société sur le marché mondial augmentera dans l’avenir, même dans une situation de forte concurrence avec les autres producteurs.
Selon Viktor Bykov, près de 40 entreprises travaillent dans ce secteur. En particulier, son implantation sur le marché japonais est un défi de taille.
« En effet, le marché japonais est très spécifique et il est très difficile d’y travailler. C’est une culture complètement différente, mais avant tout, il faut y avoir soit son bureau avec du personnel japonais, soit un très bon partenaire japonais. Nous avons des propositions, mais le choix définitif n’est pas encore fait », explique Viktor Bykov.
De manière générale, c’est le marché qui impose les priorités à suivre. Les microscopes à sonde locale sont très sollicités dans le monde. L’entreprise russe occupe déjà de bonnes positions dans ce domaine qui offre tant de perspectives. Ainsi, pourrait-elle continuer son développement.
Source: Sputnik