L’armée d’occupation israélienne a mené, dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs frappes contre des positions du Hamas. Selon un communiqué de Tsahal, 8 positions militaires et 3 bases du Hamas ont été bombardés. Ces nouvelles agressions n’ont pas causé des victimes, a indiqué le Hamas.
Peu auparavant, une roquette est tombé dans une colonie proche de Gaza. Le fameux système de défense anti-aérien a échoué pour la énième fois à intercepter cet obus, a-t-on précisé de source israélienne.
Le ministre israélien de la guerre, Avigdor Lieberman, a indiqué qu’Israël, ayant épuisé toutes les autres options, n’avait plus d’autre choix que la guerre contre la bande de Gaza.
«Je ne crois pas à la conclusion d’un accord avec le Hamas», a-t-il déclaré devant le Parlement israélien, ajoutant : «Cela n’a pas fonctionné, ne fonctionne pas et ne fonctionnera pas à l’avenir.»
Ces propos aux sonorités belliqueuses ont été prononcés alors que l’armée israélienne a renforcé ses forces blindées le long de la frontière avec la bande de Gaza.
Un photographe de l’agence Reuters a dénombré une soixantaine de chars et de véhicules blindés de transport de troupes dans une zone proche de la frontière, qualifiant ce déploiement de «plus important» qu’il ait vu depuis la guerre israélienne de 2014 contre Gaza qui a couté la vie à 1 394 civils palestiniens, dont 526 enfants.
Il a prétendu que les Palestiniens qui participent aux manifestations de grande envergure, baptisées «Marche du retour», organisées chaque vendredi depuis le 30 mars, étaient à la solde du Hamas.
Plus de 200 Palestiniens ont été tués par l’armée d’occupation lors de ces manifestations, dont des journalistes et du personnel soignant, et des milliers de personnes ont été blessées, depuis le début des manifestations.
‘Israël’ bombarde en outre régulièrement le territoire de Gaza, affirmant cibler des infrastructures du Hamas, et faisant des victimes civiles, comme ce fut le cas le 9 août où une femme et son bébé de 18 mois ont été tuées alors qu’elles se trouvaient dans leur chambre à coucher.
Le blocus et les différentes sanctions contre la bande de Gaza rendent la vie quotidienne des Palestiniens extrêmement difficile.
Echauffourées entre la police d’occupation et les coptes
Sur un autre plan, le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné mercredi, dans un communiqué, les actes de la police d’occupation israélienne à l’encontre des moines coptes, et appelé au « respect nécessaire des lieux sacrés », tout en précisant être en contact avec les responsables de l’église et les autorités d’occupation.
La police israélienne a délogé mercredi un sit-in de moines chrétiens coptes qui protestaient sur le parvis du Saint-Sépulcre à Jérusalem AlQuds occupée contre des travaux effectués dans un monastère adjacent dont ils revendiquent la propriété.
« La police nous a attaqués et nous a forcés à quitter les lieux », a déclaré le Père Markos Al-Orshalemy, porte-parole de l’Eglise orthodoxe copte de Jérusalem occupée. Des moines ont été légèrement blessés et l’un d’eux arrêté, puis libéré grâce à l’entremise de l’ambassade égyptienne, a-t-il dit.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des policiers israéliens plaquer au sol un moine copte puis l’emmener, menotté, en le transportant par les bras et les jambes, sur le parvis du lieu le plus saint du christianisme.
Depuis mardi, une trentaine de moines coptes orthodoxes organisent un sit-in pour empêcher l’accès des ouvriers à un chantier de rénovation de Deir as-sultan, un monastère se trouvant sur le toit du Saint-Sépulcre.
Avec AlQuds al-Arabi + RT + AFP