Paniquée par les capacités militaires en pleine croissance du Hezbollah, « l’armée d’occupation israélienne a organisé, le dimanche 4 novembre, une manœuvre militaire pour s’exercer à bloquer une infiltration du Hezbollah dans le nord du territoire occupé et à empêcher l’occupation de la région de la Galiliée par les combattants du Hezbollah », a-t-on appris du site web libanais El-Nashra.
À ce propos, la chaîne de télévision israélienne Channel 20 a reconnu que l’armée israélienne avait bel et bien pris au sérieux le danger d’une possible « infiltration du Hezbollah » dans les territoires occupés et celui du transfert des conflits à cette région.
Selon Channel 20, « l’armée israélienne est en train de créer des barrages sophistiqués aux frontières du Nord, ce qui nécessite l’évacuation des colonies de cette région pour permettre à l’armée de poursuivre sa mission en toute tranquillité ».
Dans la foulée, Uri Bar-Joseph, expert militaire israélien, a confié début octobre à Channel 10 que le mouvement de la Résistance libanais était capable de ramener Israël à l’époque médiévale.
Il a souligné qu’Israël n’était pas en mesure de priver le Hezbollah de ses missiles lourds et destructeurs, ajoutant que le parti libanais avait appris de la guerre de 2006 comment il pouvait protéger ses missiles.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais Sayed Hassan Nasrallah a annoncé, fin septembre, que le mouvement était équipé de missiles de haute précision et qu’il était plus fort que jamais.
Lors d’un discours prononcé le jeudi 20 septembre à Beyrouth devant une foule de personnes en deuil qui avaient célébré l’Achoura, Sayed Hassan Nasrallah a menacé Israël de connaître un sort qu’il « n’aurait jamais supposé » s’il choisit de mener une nouvelle guerre, rappelant au régime israélien que le mouvement de résistance libanais est maintenant en possession de missiles de précision au grand dam de Tel-Aviv.
Source: Avec PressTV