Des efforts ont été déployés en vue de trouver un pays d’asile pour le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a révélé une source occidentale, citée par le quotidien qatari AlQuds al-Arabi.
Dans un article intitulé « À la recherche du pays qui accepterait d’accorder l’asile à Ben Salmane », le journal indique que selon une source occidentale, « des efforts ont été déployés dans ce sens afin de le protéger contre des mesures légales entreprises dans le cadre du dossier de Jamal Khashoggi (journaliste saoudien tué le 2 octobre dans le consulat saoudien à Istambul».
« Bien sûr, Ben Salmane fait aussi l’objet d’autres chefs d’accusation tels que l’arrestation des princes, des hommes d’affaire et des opposants et le déclenchement de la guerre au Yémen. Il cherche, donc, un pays en Europe de l’Est ou en Asie. Les États-Unis se trouvent actuellement devant deux options ou bien imposer de sévères sanctions contre l’Arabie saoudite ou bien destituer Ben Salmane et l’envoyer à un pays tiers », a écrit le journal en langue arabe basé à Londres.
« Ben Salmane ne peut pas se réfugier dans un pays occidental puisque là il risque d’être traité par des lois internationales d’autant plus que l’opinion publique ne tolérerait pas que le droit d’asile lui soit accordé. Ceci dit, il ne lui reste que les pays de l’Europe de l’Est ou de l’Asie », a précisé le journal rappelant encore une fois que Ben Salmane ne pouvait pas rester en Arabie saoudite par crainte de la vengeance des princes saoudiens.
Or, des observateurs affirment que Ben Salman, devenu le parrain du rapprochement israélo-arabe en face de l’Iran, doit payer un prix pour échapper à l’exil, à savoir : « le soutien au deal du siècle (proposition US liquidant la cause palestinienne) et la normalisation des relations avec Israël ».
Ces observateurs ajoutent que MBS est prêt à payer ce cout.
En fait, dans un acte sans précédant, il a accueilli, la semaine dernière dans son palais à Ryad, une délégation d’évangélistes chrétiens regroupant des personnalités pro-israéliennes.
Avec PressTV + AlQuds al-Arabi
