Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a nommé mercredi Nikki Haley, une jeune gouverneure d’origine indienne, au poste stratégique d’ambassadrice aux Nations unies.
Nikki Haley, gouverneure républicaine de Caroline du Sud (sud-est), est la première femme à rejoindre l’équipe du nouveau président, qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
La future représentante des Etats-Unis à l’ONU, dont la nomination devra être approuvée par le Sénat, n’a pas d’expérience des questions internationales. Mais elle est « une négociatrice reconnue et nous avons l’intention de négocier plein d’accords », a assuré le président élu dans un communiqué diffusé par ses services.
« En tant que gouverneure elle a mené sept missions commerciales à l’étranger et a réussi à attirer des emplois et des investissements grâce à des négociations avec des entreprises étrangères », affirme l’équipe Trump.
Nikki Haley, 44 ans, est issue d’une famille sikh. Elle est la plus jeune gouverneure du pays. Son nom avait aussi été cité comme possible secrétaire d’Etat.
Mme Haley succédera à Samantha Power, ambassadrice américaine à l’ONU depuis 2013.
Donald Trump n’avait nommé jusqu’à présent dans son équipe que des hommes blancs d’un certain âge. La plupart d’entre eux sont des responsables très marqués à droite, adeptes d’une ligne dure sur des questions telles que l’immigration ou la lutte contre le fondamentalisme.
Parmi eux, Jeff Sessions, ministre de la Justice, l’ex-général Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale, et le très controversé Steve Bannon, conseiller en stratégie et personnalité classée à l’extrême droite.
Selon les médias américains, Mitt Romney, ancien candidat à la présidentielle en 2012 et violent contempteur de Donald Trump, reste en course pour se voir confier les affaires étrangères.
Le général James Mattis est toujours le favori pour la Défense tandis que Steve Mnuchin, ancien banquier chez Goldman Sachs, pourrait prendre en charge le Trésor.
Rappelons que Donald Trump a accordé mardi un long entretien au New York Times au cours duquel il a notamment adouci sa position sur le réchauffement climatique, entrouvrant la porte à un maintien des engagements des Etats-Unis sur ce sujet.
Le président élu a aussi changé d’avis sur ses projets de rétablir la torture ou de faire poursuivre en justice sa rivale Hillary Clinton.
Donald Trump a survolé la question du conflit syrien et assuré avoir « une perspective différente de tout le monde », sans dire en quoi elle consistait.
Il s’est montré passionné sur les négociations israélo-palestiniennes, rêvant d’être « celui qui fera la paix entre l’entité sioniste et les Palestiniens », après avoir provoqué la colère des Palestiniens en proposant pendant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme capitale d’ « Israël ».
Source: Avec AFP