Dans leur soi-disant guerre contre le terrorisme, les États-Unis sont responsables de la mort de près de 500.000 personnes en Irak, en Afghanistan et au Pakistan, selon les estimations de l’Institut Watson pour les affaires publiques et internationales de l’Université Brown (États-Unis).
Stephanie Savell, codirectrice de cette recherche a annoncé que depuis 2001 (date du déclenchement de la guerre en Afghanistan) entre 244.000 et 266.000 civils ont été tués en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Ces chiffres n’incluent pas les victimes civiles de la guerre en Syrie depuis 2011.
Stephanie Savell écrit : « La « guerre contre le terrorisme » menée par les États-Unis en Afghanistan, au Pakistan et en Irak a directement tué au moins 480.000 personnes depuis 2001, selon une nouvelle recherche de l’Institut Watson de l’Université Brown. Cela représente une augmentation de 113.000 par rapport aux dernières estimations publiées il y a à peine deux ans. Pourquoi est-ce que cela est si important ? Après leur victoire aux élections de mi-mandat à la Chambre des représentants des États-Unis, les Démocrates tenteront de faire progresser une stratégie de sécurité nationale mettant l’accent sur la retenue et la responsabilité pour les coûts de la guerre contre le terrorisme. Ce nouveau décompte indique que, loin de diminuer, la guerre ne fait que s’intensifier. »
Elle a précisé que le décompte inclut les civils, mais n’inclut pas les personnes décédées indirectement à cause de la guerre et de déplacements ou de maladies liés à la guerre.
« Le nombre de morts indirectes est plusieurs fois supérieur à celui causé par la violence directe, ce qui porterait le nombre total de morts à plus d’un million de personnes », a ajouté Stephanie Savell.
Source: PressTV