Un jeune Israélo-Américain a été condamné jeudi à dix ans de prison pour des centaines d’alertes à la bombe, dont bon nombre à tonalité antisémite, contre des institutions juives à travers le monde, indique le jugement rendu par un tribunal israélien, rapporte l’agence AFP.
L’arrestation du jeune homme aujourd’hui âgé de vingt ans avait suscité une attention considérable en 2017, ses menaces ayant nourri les spéculations sur une montée de l’antisémitisme aux Etats-Unis dans le sillage de l’élection du président Donald Trump.
Selon l’AFP, le tribunal pour mineurs de Tel-Aviv dans son jugement, entre le 15 avril 2015 et le 8 mars 2017, environ deux semaines avant son arrestation, le jeune homme « a appelé environ 2.000 institutions, écoles, centres commerciaux, postes de police, hôpitaux, institutions juives et institutions publiques etc., les menaçant de l’imminence d’un acte de terrorisme » .
« Il déclarait qu’une bombe se trouvait sur les lieux » pour en provoquer l’évacuation, poursuivent les juges. Le jeune homme procédait aussi par courrier électronique.
Le ministère américain a identifié le jeune homme comme étant Michael Ron David Kadar. Ce qui laisse supposer qu’il est juif.
Ce qui peut donner une certaine idée sur la raison réelle pour laquelle le ministère israélien a maintenu l’interdiction de révéler son identité.
Des cas similaires ne manquent pas en Occident, où des individus de confession juive ont fabriqué des évènements destinés à faire croire à une hausse de l’antisémitisme. De nombreuses enquêtes ont très bien montré ce genre de mise en scène.
O dans la plupart des cas d’entre eux, les auteurs de ce genre de manipulation ont été présentés comme ayant des problèmes mentaux.
S’agissant de Michael Ron David Kadar, la défense plaidait qu’il est autiste et souffre d’une tumeur au cerveau, et qu’il n’avait peut-être pas conscience de la gravité de ses actes. Le tribunal a reconnu son autisme, mais a souligné que le prévenu « possède un quotient intellectuel élevé et comprend très bien la portée de ses gestes », précise l’AFP.
Cette pratique manipulatrice s’inspire des prescriptions du fondateur du sionisme Theodor Hertzel selon lequel les antisémites seront ses meilleurs amis, car les pousseront les juifs à se rendre vers les territoires palestiniens occupés par Israël. Et quand les vrais actes antisémites font défaut, leur fabrication devrait y remédier.