Une centaine de cas de suffocation ont été rapportés après une attaque aux « gaz toxiques » de terroristes en Syrie dans la métropole d’Alep, selon un nouveau bilan fourni dans la nuit par les médias syriens.
Citant des « sources médicales », l’agence officielle Sana a rapporté dans la nuit de samedi à dimanche « 107 cas de suffocation », après un premier bilan d’une cinquantaine de blessés.
Des terroristes ont attaqué avec des obus au chlore le quartier d’al-Khalidiah à Alep, rapporte l’agence Sana se référant à une source dans le commandement de la police de la ville.
En outre, des terroristes ont également attaqué le quartier d’al-Zahra et la rue de Nil également à Alep, a indiqué la Télévision d’État syrienne.
Cité par la télévision syrienne Ikhbariya, le gouverneur d’Alep Hussein Diab a commenté les informations sur cette attaque, indiquant qu’elle prouvait que les extrémistes avaient à leur disposition des substances chimiques.
L’armée syrienne a riposté, frappant des positions des extrémistes et causant d’importantes pertes dans leurs rangs, informe une source militaire syrienne.
Il convient de noter que les extrémistes, dont les positions se trouvent dans la banlieue d’Alep, pilonnent régulièrement les quartiers périphériques et le centre de la ville d’Alep avec des mortiers et des roquettes artisanales.
Moscou accuse les takfiristes
Pour sa part, le ministère russe de la Défense a accusé dimanche les rebelles syriens d’avoir utilisé des armes contenant du chlore lors d’une attaque samedi dans la ville d’Alep.
Samedi soir des « groupes terroristes », se trouvant dans la zone tampon d’Idleb (nord-ouest) contrôlée par le groupe takfiriste Hayat Tahrir al-Sham, ont tiré à l’aide de lance-grenades des « explosifs contenant apparemment du chlore », a dit le porte-parole du ministère de la Défense Igor citant une source militaire russe sur place.
« Selon des informations préliminaires, confirmées par les symptômes d’empoisonnement présentés par les victimes, les obus tirés sur les quartiers résidentiels d’Alep contenaient du chlore », a déclaré M. Konachenkov cité par les médias russes à l’issue d’un point de presse.
Des chimistes militaires russes sont arrivés dans cette région pour porter assistance aux victimes et évaluer la situation, a-t-il ajouté.
Selon lui, 46 personnes, dont huit enfants, ont souffert d’exposition aux produits chimiques et ont été hospitalisées.
Avec Sputnik + AFP