Affirmant que le contrat gazier conclu entre Tel-Aviv et Amman n’a pas été approuvé par l’Assemblée nationale, Salah al-Armouti, ancien président du syndicat des avocats jordaniens et fraîchement devenu député, l’a déclaré nul et non avenu.
L’Assemblée nationale est composée de deux chambres : le Sénat et la chambre des représentants.
« La situation de l’accord sur l’achat de gaz israélien est similaire à celle de l’accord sur l’extradition des criminels, signé en 1995 entre la Jordanie et les États-Unis, mais que la Cour d’appel a annulé, car il n’avait été présenté à l’Assemblée nationale pour être approuvé », a précisé al-Armouti.
Et d’ajouter : « l’accord gazier avec l’ennemi israélien lésait gravement le peuple jordanien et apportait un soutien à Tel-Aviv, ce qui rend ainsi cet accord illégal ».
« La Constitution jordanienne souligne que tous les traités et accords qui affectent la trésorerie de l’État et les droits publics et privés des Jordaniens ne seront mis en œuvre qu’avec le consentement de la Chambre des députés », a-t-il indiqué.
Il a noté que la construction de gazoducs sur les terres des habitants du nord de la Jordanie portait atteinte aux droits des Jordaniens.
En 2016, la National Jordanian Electric Power Company (NEPCO) a signé un accord avec l’américain Nobel Energy sur l’importation de gaz naturel des territoires occupés, qui sera applicable à partir de 2019 et qui attend d’être examiné par la Chambre des représentants de la Jordanie depuis environ un an.
Source: Avec PressTV