La dernière version du radar à l’antenne réseau à commande de phase, baptisée « l’œil de l’aigle », a été dévoilée lors de l’exposition des acquis de la marine de l’armée de la République islamique d’Iran.
Ce radar tridimensionnel à balayage électronique, non rotatif et en forme de dôme, est capable de détecter et de suivre des cibles terrestres et aériennes telles que des avions, des drones, des hélicoptères, des frégates, des missiles sol-sol et des missiles de défense aérienne.
Selon l’agence de presse Fars News, la portée du radar est d’environ 200 km et sa vitesse de détection est de 30 km. Elle fonctionne sur la bande S et entre 2,7 et 3,1 GHz.
Radar « Eagle Eye » se compose de quatre faces, chacune contenant 1.000 éléments de radar à l’antenne réseau à commande de phase, et ayant la capacité d’intercepter trois cibles simultanément. Ce qui équivaut au total 12 cibles pour les quatre faces.
Les autres caractéristiques importantes du radar sont ses capacités électroniques anti-contrefaçon (ECCM), notamment l’envoi aléatoire d’impulsions d’émetteur, le décalage et la commutation de fréquence, l’analyse par brouillage de la guerre électronique pour le système d’émetteur, le contrôle de sensibilité temporelle, le changement rapide de fréquence, la répétition des impulsions ainsi que la compression des impulsions.
Contrairement aux systèmes radar à rotatif, dont les fréquences de mise à jour des informations sur les cibles sont basées sur les vitesses de rotation du radar, ce système, qui fait partie des radars non rotatifs, utilise des capacités telles que « TWS » et « Solid Track » pour mettre à jour les informations sur la cible en moins d’une seconde.
De plus, en raison du caractère non rotatif de ce radar et de la suppression du dispositif rotatif, la maintenance de ce radar est également plus facile que celle des modèles rotatifs.
Ce détecteur peut afficher la fréquence de brouillage, les barrières de protection, le double traçage, l’exploration aléatoire du cône, et il a des filtres à haute perméabilité.
Ce radar peut être installé sur diverses frégates de combat de la marine de l’armée iranienne et doit également être utilisé dans le destroyer «Khalij Fars».
Par ailleurs, selon une autre dépêche, la construction d’un nouveau destroyer, différent des modèles précédents, figure à l’agenda de la marine de l’armée iranienne. Ce projet est actuellement en phase de recherche.
Selon la chaîne Al-Alam, ce destroyer baptisé « Safineh », avec un tonnage élevé et une longueur de 100 mètres, utilisera la technologie moderne de Trimaran et pourra opérer dans différentes conditions de mer pour lutter contre les guerres côtières irrégulières et aura une réaction rapide, en cas de danger.
Parmi les autres caractéristiques de ce destroyer, on peut faire allusion à sa résistance hydrodynamique dans une vitesse trop élevée, et à son système de poussée flottante adapté aux dimensions et à la vitesse nécessaires.
Ce navire de guerre de la marine de l’armée dispose également d’un grand pont pouvant transporter tous les hélicoptères militaires, y compris l’avion RH, qui est le plus grand hélicoptère d’attaque de l’Iran.
Source: Press TV