Les victoires en série des alliés du président Assad en Syrie, la puissance en croissance de la Résistance et le retrait des troupes US du sol syrien sont parmi les facteurs qui préoccupent vivement Tel-Aviv.
Un responsable de haut rang israélien a reconnu que l’armée d’Israël n’était pas prête à se lancer dans une nouvelle guerre qui pourrait lui coûter très cher.
Un haut responsable israélien auprès du ministère des Affaires militaires a déclaré, ce vendredi 4 janvier, que le niveau de disponibilité des forces terrestres israéliennes pour se lancer dans un nouveau combat avait été au plus bas pendant ces dernières années.
« Que les Israéliens sachent que nous aurions à payer un lourd tribut en cas de déclenchement d’un nouveau conflit », a-t-il ajouté sous le sceau de l’anonymat.
Il a révélé que Benny Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, était sous le feu des critiques pour n’avoir pas procédé à la modernisation de l’armée après l’échec qu’elle avait subi en 2006 face au Hezbollah libanais.
En effet, la puissance en pleine croissance de la Résistance dans la région fait peur aux responsables israéliens et les préoccupe quant à leur avenir.
À présent, le régime israélien ne vit pas ses meilleurs jours et ses dirigeants craignent ce qui les attend. Cette peur se manifeste à travers les déclarations et les discours des responsables israéliens.
Parmi les sources de préoccupation de Tel-Aviv, le dossier syrien prédomine, d’autant plus que le président des États-Unis, Donald Trump, a récemment annoncé sa décision de retirer ses troupes du sol syrien d’ici quatre mois. Voici un nouveau grand choc pour les Israéliens qui savent bel et bien que le rapport de force s’est rééquilibré au profit du gouvernement syrien, grâce aux victoires qu’a accumulées l’axe de la Résistance en Syrie.
Source: PressTV