Au Kurdistan irakien, un commandant des Peshmergas a confirmé le débarquement d’un nombre considérable de Marines américains, dont une partie s’était retirée du sol syrien pour aller sur une base militaire à Kirkouk.
Nouri Hama Ali, un commandant des Peshmergas irakiens, a déclaré, ce lundi 7 janvier, qu’un nombre important de Marines américains étaient arrivés sur la base militaire K1 à Kirkouk. Il a ajouté que les forces américaines avaient demandé à l’Irak que la base K1 leur soit restituée.
« Une partie des Marines qui sont arrivés sur la base de Kirkouk viennent du sol syrien et les autres de la province d’al-Anbar », a réaffirmé Nouri Hama Ali.
Le samedi 5 janvier, des rapports ont été publiés sur le débarquement d’un certain nombre de forces américaines dans une base à Kirkouk.
La nouvelle a été aussi confirmée par Islam Zebari, un officier des Peshmergas, qui a publié, à l’occasion, un post sur son compte Facebook : « Les forces américaines sont arrivées sur la base K1. Elles ont réclamé l’expulsion des Hachd al-Chaabi pour qu’elles puissent s’y installer ».
La base militaire K1, située à 15 kilomètres de Kirkouk, est connue pour son caractère stratégique. Cette base était utilisée par l’armée américaine entre 2003 et 2014. Elle a ensuite été sous le contrôle des forces kurdes des Peshmergas jusqu’en octobre 2017, moment où l’armée irakienne et les combattants des Hachd al-Chaabi ont remplacé les Kurdes.
Le quotidien saoudien Al-Hayat avait récemment fait part du déploiement de forces américaines le long de la zone frontalière séparant l’Irak et la Syrie.
Par ailleurs, Farhan al-Dulaimi, membre du Conseil des gouverneurs d’al-Anbar, a fait part du renforcement de la présence militaire des forces américaines dans la région de Sinjar, dans la province de Mossoul, vers la région d’al-Tanf jusqu’aux frontières de l’Irak et de la Syrie, près du district d’al-Qaïm, appartenant à la province d’al-Anbar. « Les effectifs de l’US Air Force sont engagés dans diverses opérations aériennes dans cette région », a-t-il ajouté.
Il a précisé que ces forces s’étaient rendues à la base aérienne d’al-Assad sans le feu vert du gouvernement central irakien.
« Il existe des signes faisant part de l’implantation de nouvelles bases militaires américaines le long de la frontière irako-syrienne et cela dans l’objectif de superviser les évolutions qui ont lieu en Syrie », a-t-il expliqué.
Source: PressTV