L’ancien conseiller médiatique des Unités de protection du peuple (YPG) dans la région d’Afrin a mis en garde contre les tentatives des États-Unis de saboter les négociations entre le gouvernement syrien et les Kurdes.
« Nous avons appris que James Jeffrey, représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, avait envoyé des messages à l’adresse de l’administration autonome kurde dans le nord de la Syrie, lui conseillant de ne pas se presser pour participer aux négociations avec Damas et promettant des changements en leur faveur dans un proche avenir, notamment après la réunion de l’OTAN en février prochain », a affirmé à Ria Novosti Rizan Haddou, ancien conseiller médiatique des YPG à Afrin.
James Jeffrey a également évoqué la question de la zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie.
Rizan Haddou a qualifié les déclarations de Jeffrey d’inquiétantes. Il a mis en garde les négociateurs contre tout retard dans leur prise de décision. « Tout retard de décision n’est pas dans l’intérêt du Conseil démocratique syrien, bras politique de la coalition des Forces démocratiques syriennes (FDS), et risque de remettre en cause toute autonomie des Kurdes », a-t-il averti.
« Certains dirigeants kurdes attendent toujours des changements dans les décisions des États-Unis », a-t-il regretté, avant de souligner que les négociations des Kurdes avec Damas se poursuivaient dans une ambiance positive.
Source: PressTV