L’Iran a testé, le samedi 2 février, avec « succès » un missile de croisière d’une portée supérieure à 1.350 km, une annonce coïncidant avec le 40e anniversaire de la Révolution islamique.
Ce nouveau test intervient alors que les Etats-Unis plaident pour une interdiction des tirs de missiles et de fusées spatiales par l’Iran, qui menacent selon Washington la sécurité du Moyen-Orient.
« Le missile de croisière Hoveizeh a été testé avec succès après avoir parcouru une distance de 1.200 kilomètres et a atteint sa cible », a déclaré le ministre iranien de la Défense Amir Hatami lors d’une cérémonie officielle.
« Il peut être prêt dans le plus court laps de temps possible et vole à très basse altitude », a-t-il ajouté au cours de la présentation d’une exposition dédiée aux armes intitulée « 40 ans de prouesses défensives », à Téhéran.
Le ministre a qualifié le missile Hoveizeh de « réussite défensive » et de « bras de la République islamique d’Iran ».
Ce missile sol-sol fait partie, selon lui, de la série de missiles de croisière Soumar dont les premiers modèles, d’une portée de 700 kilomètres, avaient été dévoilés en 2015.
Selon un rapport publié en 2017 par l’Institut international des études stratégiques (IISS) de Londres, l’Iran développe une douzaine de types de missiles d’une portée de 200 à 2.000 km et pouvant emporter des charges de 450 à 1.200 kg.
En décembre, les Etats-Unis avaient exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures punitives contre l’Iran pour limiter son programme de missiles balistiques, mais la Russie ou la France avaient plutôt insisté en faveur de l’instauration d’un « dialogue » avec Téhéran.
Washington a fait de l’Iran son ennemi numéro un et a adopté des sanctions économiques draconiennes après s’être retiré en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien jugé trop laxiste par Donald Trump.
Source: Avec AFP