Les recettes pétrolières de l’Iran à l’issue de neuf mois de l’année 2018, toujours en cours selon le calendrier persan, ont augmenté de 48,9% sur un an malgré les sanctions imposées par les États-Unis, relate l’agence iranienne IRNA en se référant aux données statistiques nationales.
Les revenus générés par l’Iran grâce à ses exportations de pétrole entre le 21 mars 2018 (date du début de l’année persane) et fin décembre s’élèvent ainsi à 17,152 milliards de dollars (15,23 milliards d’euros), précise l’agence.
«La principale source de ces revenus est la hausse des prix du pétrole sur le marché mondial par rapport à l’année dernière», indique IRNA.
Plombé par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, l’excès de l’offre sur les marchés et l’incertitude générée par le ralentissement de la croissance mondiale, le prix du baril a pourtant dégringolé ces derniers mois de 80 dollars à 50.
Les États-Unis ont réimposé depuis août, en deux salves, des sanctions économiques contre Téhéran, conséquence de la décision de Donald Trump de dénoncer unilatéralement en mai l’accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 à l’issue d’âpres négociations.
Désireux de sauver l’accord nucléaire de 2015, les Européens ont présenté en septembre un «véhicule spécial», censé permettre de commercer avec l’Iran en contournant les sanctions américaines. Le 5 février, les dirigeants des 28 pays membres de l’Union européenne ont entériné l’entité ad hoc créée à cette fin par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Source: Sputnik