Au cours des dernières 48 dernières heures, 12 soldats saoudiens ont été tués à la frontière yéménite. Par ailleurs, une dizaine de missiles Zelzal-1 ont été tirés en direction du mont Qaïs, dans la province saoudienne de Jizane.
Les forces yéménites (armée + Ansarullah) ont lancé une attaque massive de missiles sur le sud de l’Arabie saoudite, a annoncé dimanche 17 février la télévision yéménite AlMasirah.
Une dizaine de missiles Zelzal-1 de fabrication nationale ont été tirés contre le mont Qaïs dans la province saoudienne de Jizane, a indiqué une source militaire.
Ansarullah a annoncé que les missiles avaient visé les positions de l’armée saoudienne sur le mont Qaïs, ajoutant que leurs projectiles avaient atteint leur cible.
Cette dernière attaque d’Ansarallah intervient 24 heures à peine après le lancement de missiles sur la même région montagneuse du sud de l’Arabie saoudite.
Par ailleurs, des médias saoudiens ont annoncé la mort de trois de leurs soldats dans un échange de tirs avec les forces yéménites à la frontière entre les deux pays.
Les forces yéménites et l’armée saoudienne étaient en effet profondément engagées dans des combats (samedi 16 février) et dimanche (17 février) à la frontière sud de l’Arabie saoudite, selon l’agence de presse Fars News.
Les médias saoudiens avaient annoncé samedi la mort de neuf de leurs militaires dans la même région.
Une fois de plus ces derniers jours, les combats ont repris de plus belle entre les parties yéménite et saoudienne dans les provinces saoudiennes de Najrane, de Jizane et Assir, frontalières avec le Yémen.
Les médias affiliés à Ansarullah ont fait état aussi d’attaques des forces yéménites sur les régions en question, au cours desquelles un certain nombre de forces saoudiennes ont été tuées.
L’Arabie saoudite a formé une coalition arabe depuis juin 2015 pour lancer une guerre contre le Yémen dans le but de s’emparer du pays et d’empêcher la formation d’un État indépendant, le tout sous le prétexte de ramener au pouvoir le président démissionnaire Abdo Rabb Mansour Hadi. Des milliers de Yéménites ont été tués, des milliers d’autres blessés ou déplacés et le pays n’a presque plus d’infrastructures publiques ou privées.
Source: Avec PressTV