La Maison-Blanche a annoncé le jeudi 21 février, le maintien de près de 200 soldats en Syrie « pour un certain temps », a précisé Sarah Sanders, porte-parole de l’exécutif américain.
« Un petit groupe de maintien de la paix d’environ 200 soldats restera en Syrie pour un certain temps », a indiqué à l’AFP Sarah Sanders sans fournir d’autres précisions.
Cette décision intervient après que les États européens ont, selon The Washington Post, rejeté la demande du président américain d’envoyer des troupes en Syrie afin de combler le vide laissé par le départ des forces américaines, décidé en décembre dernier, mais qui n’est pas encore entré en vigueur.
Une haute autorité américaine a déclaré que les alliés de Washington lui avaient dit à l’unanimité que « si vous sortez, nous ne resterons pas».
Actuellement, le Royaume-Uni et la France sont les seuls alliés des États-Unis à avoir déployé des forces militaires en Syrie. La semaine dernière, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que la décision américaine de quitter la Syrie l’avait surpris. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a également déclaré qu’il n’y avait « aucune possibilité de remplacer les troupes américaines par les forces britanniques » en Syrie.
Selon ce rapport, les Européens ont conditionné la poursuite de leur présence en Syrie au maintien d’au moins une partie des forces américaines dans le pays, ce qui a amené les représentants du Congrès, les autorités de l’administration américaine et du Pentagone à dire que le président américain, Donald Trump, devait revenir sur sa décision.
Les États-Unis ont demandé à leurs alliés, dont l’Allemagne, de donner leur accord à la formation d’une force de supervision dans la région tampon qui doit être créée à la frontière syrienne entre les Kurdes et la Turquie. Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, doit se trouver à Washington depuis le jeudi 21 février février en compagnie du chef d’état-major des forces armées pour discuter de la Syrie et d’autres questions.
Selon le Washington Post, les Kurdes ont demandé aux pays européens d’envoyer au moins 1 500 soldats dans le nord de la Syrie. Cependant, les Kurdes sont en train de négocier simultanément avec le gouvernement syrien et la Russie.
Source: Press TV