Les Nations unies en font à leur guise au Liban. Sur la question des déplacés syriens entre autre. Alors que les Libanais sont presque unanimes sur la nécessité qu’ils rentrent chez eux, cette organisation fait tout pour qu’ils restent au Liban. Elle s’aligne sur la politique des puissances occidentales qui conditionnent ce retour au règlement politique dans ce pays, un règlement qui puisse les satisfaire.
Dans le sud, la carte de nutrition distribuée par son antenne le Programme mondial pour l’alimentation a été réactivée de nouveau. Apres une interruption d’un an, selon le site libanais d’information al-Nashra. Elle permet aux déplacés syriens de s’approvisionner auprès des supermarchés et des épiceries qui sont contractés avec l’Onu.
Plus est-il que la distribution de cette carte est sélective. Les Syriens qui expriment des positions loyalistes ou progouvernementales se voient refuser de l’obtenir.
Un déplacé syrien Mohammad Al-Masri, originaire de la province de Deraa qui a été le foyer de l’insurrection, a raconté pour al-Nashra qu’on lui a interdit la carte pour la troisième fois consécutive parce que lorsqu’il s’est rendu au siège du Haut-commissariat pour les réfugiés à Tyr, il leur avait indiqué qu’il avait fui sa localité par peur des massacres des terroristes. Ce qui selon lui « n’a pas plus à leurs responsables », qui lui ont alors demandé s’il y avait des combattants armés dans sa localité et s’il a servi dans l’armée syrienne.
Lors de sa rencontre avec la haute représentante de l’UE à la politique extérieure et sécuritaire, Federica Mogherini , le mardi 26 février , le président Michel Aoun l’a informée que le Liban poursuivra son action pour rapatrier les déplacés syriens vers les zones sures en Syrie, sans attendre la solution politique de la crise syrienne, qui pourrait perdurer.
Selon lui, les informations venant de Syrie assurent que les déplacés qui sont retournés chez eux ont été bien accueillis par les autorités syriennes qui leur ont assuré les maisons, les infrastructures et les écoles.