Le village d’Al-Baghouz, dans le gouvernorat syrien de Deir ez-Zor, a été la cible de nouvelles frappes au phosphore blanc menées par la coalition internationale antiterroriste dirigée par les États-Unis, selon la télévision d’État syrienne.
«La coalition internationale a effectué des frappes au phosphore blanc autour de fermes à Al-Baghouz, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor», informe la chaîne de télévision Syria TV citant des sources locales.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé avoir lancé ce vendredi 1er mars une opération militaire ciblant les terroristes occupant Al-Baghouz, ce dernier bastion de Daech en Syrie, selon le porte-parole de cette coalition arabo-kurde, Mustafa Bali.
Le 27 février, il a déclaré que quelque 15.000 personnes avaient quitté cette zone depuis le 9 février.
Selon les informations des FDS, la majorité des terroristes qui se trouvent actuellement à Al-Baghouz sont des étrangers, ils ont creusé des tunnels défensifs.
En outre, près de 300 Syriens accusés d’appartenance à Daech ont été libérés, a annoncé l’administration semi-autonome kurde en Syrie en précisant que la mesure concerne ceux qui n’ont pas « du sang sur les mains ».
Leur libération samedi soir est intervenue après une requête de chefs tribaux et de figures locales, a précisé dans un communiqué l’administration kurde.
Selon le communiqué kurde, « 283 hommes soupçonnés d’appartenance à l’EI mais « dont les mains ne sont pas entachées de sang ont été libérés ».
« Ils se sont égarés du (droit) chemin un jour, ils ont violé les traditions de notre société syrienne, ils ont contrevenu à la loi. Mais même s’ils se sont égarés, ils restent nos enfants syriens, et nous leurs tendons la main de la fraternité et de la clémence », ajoute le texte.
Ces libérations ont eu lieu dans plusieurs régions tenues par les Kurdes dans le nord et le nord-est de la Syrie, à Minbej, à Raqa et dans la province orientale de Deir Ezzor, selon le communiqué, publié sur le site des FDS .
Selon l’AFP, ces derniers retiennent aussi plusieurs centaines de jihadistes étrangers, mais aussi des femmes et des enfants. Elles veulent que leurs pays d’origine les rapatrient mais les Occidentaux se montrent réticents.
Sources: AFP, Sputnik