Selon de nouveaux documents, après avoir été tué dans l’enceinte du consulat de son pays en Turquie, le corps du journaliste saoudien dissident Jamal Khashoggi aurait été brûlé à l’intérieur d’un four extérieur placé dans les jardins du bâtiment à Istanbul.
À en croire une enquête de la chaine de télévision qatarie Aljazeera, rapporte le site d’informations français Ouest-France, le lieu est situé à une centaine de mètres seulement du lieu présumé de l’assassinat du chroniqueur au Washington Post. Pour ce faire, la crémation complète du corps aurait duré trois jours. Afin de la couvrir, de nombreux morceaux de viandes à griller ont été placés dans ce même four, dont la température peut dépasser 1 000 degrés selon un ouvrier interrogé par le média.
L’hypothèse a été avancée par les responsables turcs, qui ont également retrouvé des traces de sang appartenant à Jamal Khashoggi à l’intérieur des bureaux du consulat, après avoir retiré une couche de peinture appliquée après le meurtre le 2 octobre dernier.
Ces nouveaux éléments viennent en partie confirmer l’hypothèse initiale avancée par l’agence de presse d’Anatolie, en février dernier. Selon un rapport de police, le consulat disposait de deux puits et d’une chaudière à gaz et à bois pouvant atteindre une température suffisante pour faire disparaître toute trace d’ADN.
Après avoir démenti leur implication dans l’assassinat de ce journaliste dissident qui critiquait le prince héritier Mohamad ben Salmane, les autorités saoudiennes ont fini par l’admettre, en incombant la responsabilité à 11 saoudiens proches de la cour royale, dont le conseiller à la cour royale Saoud al-Qahtani et Le vice-président des services de renseignement le général Ahmad al-Assiri, tous deux proches de MBS.
Aussi bien la CIA et les Sénat américain ont conclu que le prince héritier, avait bel et bien commandité l’assassinat de Khashoggi.
Ce qui n’empêche pas le prince héritier de continuer à poursuivre l’exercice du pouvoir dans le royaume comme si de rien n’était.
Source: Divers