En signe de soutien au mouvement de contestation sociale des Gilets Jaunes, un groupe de jeunes étudiants iraniens se sont rassemblés devant l’ambassade de France à Téhéran et ont commémoré le souvenir des victimes.
Se donnant rendez-vous le jeudi 14 mars devant l’ambassade de France à Téhéran pour annoncer leur soutien aux Français, des Iraniens ont exprimé leur désir de partager inconditionnellement avec ceux en quête de liberté, les riches expériences de combat qui ont mené à la victoire de la République islamique d’Iran ayant fêté récemment son 40ème anniversaire.
Évoquant l’accueil chaleureux réservé il y a plus de 40 ans par les Français au leader de la Révolution islamique, Imam Khomeiny alors en exil dans ce pays, les manifestants ont allumé des bougies pour annoncer leur sympathie aux familles des victimes françaises qui s’étaient élevées pour dénoncer les injustices et les cruautés du gouvernement d’Emmanuel Macron.
Les manifestants iraniens ont scandé qu’un gouvernement arrogant qui n’entend pas la voix de son peuple est voué à l’échec.
Ces Iraniens ont notamment recommandé à Emmanuel Macron de renoncer à ses démarches cruelles à l’égard des protestataires mais de concéder aussi à la demande légitime du peuple français avant de subir le même sort que le régime Pahlavi.
Depuis le mois de novembre les villes situées dans tous les coins de la France sont chaque samedi le théâtre d’affrontements qui opposent les forces de l’ordre au peuple qui manifeste pacifiquement pour dénoncer le capitalisme et le libéralisme du gouvernement soumis à l’ordre de Washington.
S’étant soldée par la mort de 12 personnes, la violence policière en France a laissé aussi jusqu’à présent 2 000 blessés, 22 yeux crevées, 5 mains arrachées, 8 000 gardes à vue et 1 500 condamnations en comparution immédiate. Ce n’est pas rien pour un État qui se dit le plus grand défenseur des droits de l’Homme.
La France est à présent confrontée à la réclamation de la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet qui demande une enquête approfondie sur les violences policières commises en France depuis le mois de novembre.
Source: Parstoday.