Le président américain Donald Trump a réitéré mardi que « toutes les options » étaient examinées pour faire partir le président vénézuélien Nicolas Maduro du pouvoir.
« Toutes les options sont sur la table », a-t-il déclaré à la presse depuis la Maison Blanche. « C’est honteux ce qui se passe au Venezuela –l’endettement et la destruction et la famine. »
Il s’exprimait en présence de son homologue brésilien Jair Bolsonaro, qu’il a reçu dans le Bureau ovale et qui a apporté son soutien à la campagne de pression américaine contre le socialiste Maduro.
Les Etats-Unis et plus d’une cinquantaine de pays, y compris le Brésil, ont reconnu l’opposant vénézuélien et président de l’Assemblée nationale Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela.
Pour accroître la pression, Washington impose au Venezuela des sanctions économiques et a décrété un embargo sur le pétrole, exportation cruciale pour l’économie du pays, qui doit entrer en vigueur le 28 avril.
De nouvelles sanctions ont été annoncées mardi matin par le Trésor américain. Elles visent la compagnie minière d’Etat vénézuélienne Minerven ainsi que son président.
La Maison Blanche a par ailleurs annoncé en soirée que Donald Trump évoquerait la crise vénézuélienne avec les dirigeants de plusieurs pays des Caraïbes — Bahamas, République dominicaine, Haïti, Jamaïque et Sainte-Lucie — vendredi à sa résidence privée de Mar-a-Lago, en Floride.
Les îles caribéennes ont bénéficié pendant des années du programme Petrocaribe, mis en place à l’initiative de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez, qui leur a permis d’acquérir des produits pétroliers à un prix avantageux.
Source: AFP