En riposte à la décision de Donald Trump de placer le Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste noire des organisations terroristes internationales, l’Iran a à son tour désigné les forces américaines déployées au Moyen-Orient comme organisation terroriste. De plus, le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a accusé la décision du Président états-unien d’être illégale.
«Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien, en condamnant fermement cette étape dangereuse et illégale des États-Unis qui ont ajouté le CGRI sur la liste des organisations terroristes, considère cette mesure injustifiée comme un danger majeur pour le paix et la sécurité dans la région, ainsi que dans le monde entier», lit-on dans le message du Conseil.
Ce dimanche, 7 avril, le ministre des Affaires étrangère iranien Mohammad Javad Zarif s’est exprimé sur son compte Twitter en jugeant que Donald Trump se dirigeait vers une sorte de piège en ajoutant le CGRI sur la liste noire des organisations terroristes.
«Netanyahou qui avait incité depuis longtemps à une désignation du CGRI comme organisation terroriste réalise pleinement les conséquences pour les forces armées US dans la région. En fait, ils cherchent à attirer les États-Unis dans un bourbier en son nom. Donald Trump devrait être plus sensé que d’être impliqué dans un autre désastre des États-Unis.»
Le chef des Gardiens de la révolution Mohamad Ali Jaafari avait le dimanche 7 avril averti les USA que leurs forces en Asie de l’ouest ne connaitront pas la stabilité au cas où son organisation est placée sur leur liste terroriste
Le parlement iranien devrait lui aussi promulguer un projet de loi allant dans le même sens dans les jours prochains.
Donald Trump avait demandé à son administration ce lundi 8 avril d’ajouter l’organisation désignée par le nom de Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), ainsi que son unité d’élite, la force Al-Qods, sur la liste des organisations terroristes internationales.
Auparavant, Washington avait déjà placé sur liste noire des entités et des personnes affiliées au Corps des Gardiens, mais pas le CGRI dans son ensemble. Ainsi, plusieurs personnes et sociétés iraniennes ont été sanctionnées à la mi-février par les États-Unis, qui les ont accusées d’avoir coopéré avec le Corps des gardiens de la révolution islamique et d’avoir effectué des attaques informatiques.
Source: Avec Sputnik