Les factions de la résistance palestinienne ont tenu pour responsables l’occupation israélienne de tout danger encouru par les détenus dans les geôles israéliennes. Un grand nombre de détenus palestiniens ont entamé, lundi soir, une grève de la faim après l’échec du dialogue avec les autorités pénitentiaires.
Dans un communiqué publié par les factions de résistance palestinienne, elles ont « salué les prisonniers héroïques qui mènent, avec leurs estomacs vides, la lutte de la dignité-2 face à l’occupant sioniste qui poursuit ses crimes continus contre les prisonniers, au su et au vu de monde entier ».
Les factions de résistance palestiniennes ont en outre appelé les autorités d’occupation « à ne pas mettre à l’épreuve la patience de la résistance, qui ne restera pas les bras croisés en cas de mal subi par l’un des prisonniers ».
Le communiqué a également appelé les médiateurs arabes et internationaux à exiger de l’occupation le respect des récents accords concernant le dossier des prisonniers palestiniens.
Ces derniers protestent contre les conditions misérables de leur détention.
Dans un communiqué le club des prisonniers, une ONG de défense des droits des détenus, a précisé que la grève de la faim entamée par 40 prisonniers avait été décidée « après l’échec des négociations avec l’administration de l’occupation (israélienne) qui gère les prisonniers et leur rejet des revendications ».
Les prisonniers avaient entamé des négociations concernant leurs conditions de détention et notamment l’installation de brouilleurs de signaux cancérigènes pour téléphones portables dans certaines prisons.
Un responsable israélien avait indiqué dimanche que les brouilleurs ne seraient pas retirés et que l’administration pénitentiaire « saurait maîtriser une grève ».
Selon le Club des prisonniers palestiniens, quelque 5.700 Palestiniens sont actuellement détenus dans les geôles de l’occupation, dont 46 femmes et 250 enfants de moins de 16 ans.
Source: Paltoday + AFP