Quelques jours à peine après le raid israélien perpétré contre une position militaire syrienne dans la province de Hama, au centre de la Syrie, les médias israéliens ont avancé qu’un nouveau missile y a été utilisé, par crainte des S-300 russes déployés dans cette zone.
Selon Al-Masdar qui reprend les sources israéliennes, les F-16 de l’armée de l’air israélienne auraient utilisé les missiles air-sol (ASM) «Rampage» lors de leur frappe du samedi 13 avril contre Masyaf, où 4 batteries S-300 sont déployées.
En riposte à l’attaque, c’est la DCA syrienne qui a riposté alors que les S-300 sont restés inactifs. Soulevant des doutes sur leur réelle capacité ou sur la politique que suit la direction russe.
Selon le site en ligne pro israélien JForum, les missiles Rampage ont été utilisés « en raison du danger » que représentaient les S-300 qui avaient été livrés à la Syrie par la Russie en octobre 2018 à la suite du crash de l’Il-20 russe.
Engins conçus pour frapper des cibles de « grande valeur « , les appareils les transportant peuvent les tirer et gagner « la distance de sécurité » avant que les « défenses antiaériennes ennemies ne se mettent en marche ».
En d’autres termes Rampage peut contourner les S-300 et lui aurait de facto ôté la possibilité de toute riposte.
« Le missile Rampage a été introduit l’année dernière et ses développeurs se vantaient du fait qu’il permettait de frapper ses cibles dans des conditions « inhabituelles » et « peu connues », rapporte JForum. Selon lequel cette bombe pourrait ainsi être déployée à bord des F-15, des F-16 et des F-35. Sa portée serait de 140 km.
Source: Divers