Le pétrolier iranien Stark I a été vu le jeudi 18 avril en train de sortir du canal de Suez, a révélé le site en ligne syrien Muraselon, qui se fie aux cartes diffusées par Google Earth.
Battant pavillon iranien et transportant quelque 100 tonnes de pétrole brut ou l’équivalent de 700 mille barils, il ne s’est pas arrêté en Syrie et s’est dirigé vers la région d’Izmir à l’ouest de la Turquie.
Selon des médias égyptiens, le Caire refusent le passage des cargaisons de pétrole à destination de la Syrie. Ce que les autorités égyptiennes ont nié, assurant que la circulation était normale sur le canal de Suez, conformément aux traités internationaux.
Le site web de localisation navale, « Marine Traffic » qui permet de suivre presque tous les navires voyageant à travers le monde a lui aussi confirmé le jeudi 18 avril que les autorités égyptiennes n’empêchent pas les pétroliers iraniens de transiter par le canal de Suez.
Il a montré comment les navires iraniens ont pu traverser le canal de Suez qui relie la mer Rouge à la méditerranéenne.
Les Syriens attendent avec impatience l’arrivée de ces cargaisons alors que les villes souffrent d’une forte pénurie d’essence et de fuel. Les autorités syriennes ont procédé au rationnement de cette denrée via les cartes électroniques.
Selon le site en ligne de la télévision iranienne Press TV, si l’Iran est capable d’expédier du pétrole dans l’ouest de la Turquie, il est capable aussi de transporter du pétrole dans les villes côtières syriennes de Tartous et de Lattaquié. La Turquie est située plus loin que la Syrie et si l’Égypte voulait opposer un refus, il l’aurait fait pour les navires iraniens en route pour les rives turques.