La force au lieu du dialogue, le Pentagone décide de recourir à ce principe pour régler la question syrienne après avoir annulé les accords avec la partie russe. La chambre basse du Congrès des États-Unis a finalement approuvé les modalités de livraison de missiles surface-air à l’«opposition syrienne».
Le Sénat devrait soutenir le projet de loi sur la livraison de missiles surface-air à l’« opposition syrienne » cette semaine, relate le Washington Post. Pourtant, le Pentagone devra préciser ceux qui recevront les armements, puisqu’il y a « une préoccupation sérieuse portant sur savoir dans les mains de qui ces armements peuvent être transmis ».
Et pour une bonne raison : les États-Unis ont eux-mêmes affirmé plusieurs fois que tous les armements destinés à l’« opposition syrienne » se retrouvaient entre les mains des terroristes.
Par exemple, un entrepôt d’armes fabriquées en Occident a été retrouvé en Irak, non loin de Mossoul. La Maison Blanche n’a pas encore exprimé son attitude sur ce document portant sur la livraison d’armes à l’opposition « modérée ».
Si le ministère qualifie cette action de nécessaire, le chef du Pentagone devra présenter aux comités du Congrès un rapport spécial qui contiendra les noms des groupes-destinataires, des informations détaillées sur ces groupes, y compris des données du renseignement, leur emplacement géographique et leur historique dans le conflit syrien.
En outre, le ministère américain de la Défense devra donner le nombre des missiles et expliquer par quel biais ils seront transportés dans ce pays arabe.
Il est à noter que cette décision imminente du Pentagone va à l’encontre de ce qui a été négocié avec le ministère russe de la Défense de la semaine dernière.
Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry s’étaient mis d’accord pour une rencontre à Genève sur la Syrie.
Selon le ministre russe des Affaires étrangères, John Kerry lui avait demandé de soutenir un document qui correspondait à la vision de la Russie.
Néanmoins, les États-Unis ont brusquement changé d’avis à ce sujet mardi matin. Sergueï Lavrov a déclaré qu’il avait compris qu’il était impossible de discuter sérieusement avec les Américains sur la question syrienne.
Source: Sputnik