Les relations entre le Maroc d’un côté et l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis de l’autre risquent de s’empirer davantage, a prévenu le site en ligne américain Loby Lock, rapporte le site d’informations qatari Watanserb.
Loby Lock revient aux premières causes de cette tension, en 2017, lorsque l’Arabie et avec elle, les EAU, le Bahreïn et l’Egypte ont décidé de boycotter le Qatar. Le roi a refusé cet embargo et lui a préféré de lancer des tentatives pour remédier aux divergences. Gardant des lignes ouvertes avec les différents protagonistes de la crise, dont le Qatar. Le roi Mohamad VI a même visité Doha, en plus de Riyad, et Abu Dhabi ce qui a irrité les dirigeants saoudiens.
« Le Maroc s’est beaucoup intéressé à cette crise. En raison entre autre de ses répercussions sur la situation interne marocaine. Vu que l’Islam politique joue un rôle important dans cette crise en raison entre autre de la grande animosité que voue Riyad et Abu Dhabi aux Frères musulmans et a tous les mouvements islamiques », a écrit le site américain. Depuis 2011, dirige le gouvernement marocain le parti de Justice et de développement aux tendances islamiques.
Et Loby lock de poursuivre : « raison pour laquelle le roi a appréhendé de rejoindre le camp hostile au Qatar au risque que cela puisse ébranler la sécurité interne au Maroc ». Doha abrite des dirigeants de la mouvances islamiques et entretient des relations étroites avec le pouvoir turc qux tendances islamiques aussi.
En plus de ces divergences, des désaccords sur fond du Deal du siècle émaillent cette relation. Le roi marocain semble opter pour l’approche du roi Salmane au détriment de celle de son fils Mohamad ben Salmane, impliqué à fond dans l’accord que le président américain et son gendre Jared Kushner ont élaboré. Surtout qu’il semble vouloir sacrifier la ville sainte d’al-Quds Jérusalem et d’innombrables constantes arabes et palestiniennes. Le roi saoudien fait figure d’opposant aux concessions de son fils. Une position dont la sincérité est réellement sujette aux doutes, d’autant que c’est MBS qui est le véritable maitre de Riyad.
En plus de l’assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi, lequel incombe indéniablement à ce dernier, d’autres sujets sont venus exacerber les crispations en cours : un documentaire diffusé le mois de février dernier par la télévision saoudienne al-Arabiya qui parle du conflit sur le Sahara occidental en présentant le Polisario comme représentant du peuple sahraoui. Ce qui n’a pas manqué d’irriter Rabat qui s’arroge ce statut et qui a décidé de se retirer de la coalition arabe contre le Yémen
Puis est intervenue la décision émiratie destinée à augmenter ses investissements dans les ports commerciaux et les installations militaires de la Mauritanie, rival régional du Maroc.
Source: Divers