Après la solidarité dont Riyad et Abou Dhabi ont fait preuve durant les deux dernières années sur les questions de la région, vient le tour des différends et notamment sur la manière d’interagir avec le président américain au sujet des récentes tensions.
Abou Dhabi renonce à son alignement sur Riyad et Riyad reste seul dans son approche provocatrice dans la région, estime l’hebdomadaire francophone, Jeune Afrique.
L’hebdomadaire évoque Anwar Gargash, ministre émirati des Affaires étrangères qui a déclaré lors d’une conférence de presse à Dubaï que la montée des escalades n’allait pas dans les intérêts d’Abou Dhabi et que ce dernier cherchait plutôt à atténuer les tensions.
Le Jeune Afrique s’étonne du fait que les Émirats arabes unis n’aient pas d’imputer à l’Iran, les explosions survenues dans le port émirati de Fujairah, le 12 mai.
Citant Elizabeth Dickinson, experte des affaires de la péninsule arabe, Jeune Afrique indique que l’Arabie saoudite est consciente du fait que l’Iran ne représente aucune menace pour elle mais qu’elle s’évertue quand même à faire remonter le monde contre l’Iran.
Les conséquences sociales et économiques de cette montée des tensions dans la région nuiront gravement à Abou Dhabi et notamment à la ville de Dubaï, considéré comme le point de connexion entre l’Asie, l’Afrique et le monde arabe.
Source: PressTV