En juin 2018, un poste-frontière appartenant aux Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) a été violemment frappé, provoquant des dizaines de morts dans les rangs de la Résistance irakienne.
À l’époque, aucune des puissances occidentales n’avait osé revendiquer cette frappe par crainte d’avoir à faire face à une cinglante riposte de la Résistance.
Quelques jours après la frappe qui avait suscité un tollé en Irak, exacerbant les ressentiments anti-américains, certaines sources ont évoqué des raids britanniques. Plus d’un an plus tard, un ancien du Mossad, le dénommé Eddy Cohen, revendique cette frappe.
L’information n’a pas été confirmée par des officiels, il n’en reste pas moins quelle est diffusée au plus fort des tensions USA/Iran et alors que la Résistance irakienne ne cesse de réclamer le retrait des troupes américaines d’Irak. Quelles seront les conséquences d’une telle revendication ?
Selon la chaîne de télévision irakienne Al-Sumaria News, Eddy Cohen a déclaré, sur sa page Twitter, que l’armée israélienne avait bombardé, l’année dernière, une position des Hachd al-Chaabi dans la province d’al-Anbar, à la frontière avec la Syrie.
Le 28 janvier 2019, Qaïs al-Khazali, secrétaire général d’Asaïb Ahl al-Haq, a averti que la Résistance irakienne réagirait de manière illimitée à toute attaque israélienne contre toute cible en Irak sous un prétexte ou un autre.
Alors que les monarchies du golfe Persique s’apprêtent à sacrifier la Palestine lors d’un sommet à Bahreïn, la Résistance réclame un contre-plan visant le ‘deal du siècle’. Ce contre-plan devrait inclure une clause sur la lutte armée, à laquelle prendrait part activement la Résistance irakienne.
Source: Avec PressTV