Les manœuvres malsaines des Etats-Unis contre le Venezuela destinées à le faire plier à leur diktat ne connaissant pas de répit. Leurs sanctions touchent désormais les besoins de première nécessité du peuple vénézuélien.
Dix navires transportant de l’essence à destination de ce pays d’Amérique du Sud ont fait l’objet de sabotage, a dénoncé son président Nicolas Maduro lors d’une réunion avec les dirigeants politiques du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) à Caracas.
Selon lui, ces dix navires ont été sabotés avant qu’ils n’atteignent la côte vénézuélienne.
Malgré l’incident, le leader sud-américain a assuré que le problème des navires « est en voie d’être résolu ».
On a saboté dix bateaux la semaine dernière pour que l’essence n’arrive pas ici. Ce problème est en voie d’être résolu. C’est la persécution d’un pays, a-t-il poursuivi.
M. Maduro a également révélé le sabotage de bateaux apportant de la nourriture pour le programme de produits à prix subventionnés, connu sous le nom de CLAP (Comités Locaux de Production et d’Approvisionnement).
« Les navires transportant les CLAP ont été sabotés et n’ont pu quitter les ports d’où ils allaient partir », a-t-il précisé.
Jeudi dernier, le dirigeant bolivarien a assuré à la population du pays sud-américain la continuité des CLAP, malgré les menaces américaines de punir les responsables impliqués dans ce plan.
« Quoi que vous vouliez faire, le Venezuela va continuer avec les CLAP, qui se développent et se répandent grâce à la main du peuple, à la production nationale » a-t-il déclaré en s’adressant aux dirigeants étatsuniens.
« Nous avons été soumis à une guerre non conventionnelle de la part de l’impérialisme américain », explique le Président Nicolas Maduro
L’annonce du président est intervenue après que l’envoyé des États-Unis au Venezuela, Elliot Abrams, a indiqué que les États-Unis préparaient de nouvelles sanctions contre des responsables vénézuéliens qui auraient profité des CLAP.
Réuni le lundi 27 mai le haut commandement politique du PSUV, Maduro a déclaré que ces actions contre le Venezuela s’inscrivent dans le cadre du blocus financier promu par Washington, qui comprend la retenue de ressources auprès des banques internationales pour empêcher l’achat de médicaments, de fournitures et de nourriture pour la population.
« C’est une torture pour l’économie du pays », a-t-il conclu.
Sources : Avec RT espagnol ; Traduction par Réseau international
Source: Divers