Dans un entretien accordé à Sputnik en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), l’ambassadeur du Burundi en Russie a évoqué les priorités dans les relations entre les deux pays, expliquant qu’une place de choix y était accordée à l’économie.
Depuis bientôt trois ans, la Russie et le Burundi ont franchi une nouvelle étape dans leurs relations, cherchant à aller au-delà des liens politiques et diplomatiques pour renforcer leurs liens économiques, a déclaré Édouard Bizimana, ambassadeur de ce pays de l’Afrique de l’est en Russie, dans une interview accordée à Sputnik.
Cette stratégie est en train de porter ses fruits. En effet, plusieurs entreprises russes opèrent déjà au Burundi. Et les autorités du pays cherchent à accroître leur nombre.
«Nous sommes toujours en train de chercher d’autres débouchés, d’autres partenaires», explique Édouard Bizimana venu au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) qui se déroule actuellement dans la capitale culturelle russe. C’est là qu’un accord de partenariat a été signé entre la province de Gitega et une ville de la région de Moscou.
Ce renforcement des relations avec le Burundi arrive au moment où la Russie développe ses liens commerciaux avec plusieurs pays d’Afrique. Une série de projets économiques lient désormais Moscou à la Guinée équatoriale, à l’Ouganda et au Zimbabwe.
«La Russie est en train de s’intéresser davantage à l’Afrique, peut-être un peu derrière les autres, en retard», estime Édouard Bizimana. Et d’ajouter: «Mais je pense qu’il n’y a pas de concurrence et qu’il y a de la place pour tout le monde».
Surnommé le Davos russe, le Forum économique de Saint-Pétersbourg ouvre ses portes du 6 au 8 juin. Plus de 150 événements sont prévus autour de 1.000 modérateurs et intervenants sur des sujets économiques aussi divers que l’écologie et le secteur de l’énergie. La délégation française est l’une des plus importantes cette année.
Source: Sputnik