L’administration de Donald Trump a annoncé de nouvelles sanctions visant l’industrie pétrochimique de l’Iran, y compris son plus grand conglomérat de sociétés pétrochimiques, la Société des industries pétrochimiques du golfe Persique (PGPIC).
Les États-Unis ont adopté des sanctions contre la Persian Gulf Petrochemical Industries Company (PGIC) « la plus grande holding pétrochimique » iranienne, et des dizaines de filiales en raison des liens présumés entre ces groupes pétrochimiques et le Corps des gardiens de la Révolution islamique, selon un communiqué du Trésor US.
Dans un communiqué, le département du Trésor a accusé le vendredi 7 juin la PGPIC de « soutien financier au Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) » et a déclaré que les sanctions visaient à faire cesser ce financement par le groupe de pétrochimie le plus puissant d’Iran.
Le Trésor américain a également imposé des sanctions au réseau des 39 sociétés pétrochimiques du groupe et à ce qu’il appelle des « agents commerciaux basés à l’étranger ». Il a averti que les entreprises internationales continuant à travailler avec le PGPIC ou avec ses filiales et agents commerciaux « seraient elles-mêmes exposées à des sanctions américaines ».
« Cette action est un avertissement que nous allons continuer à cibler les groupes, holdings et sociétés du secteur pétrochimique qui sont venus en aide financière au CGRI », a déclaré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.
« En nous attaquant à ce réseau, nous entendons empêcher tout financement aux éléments clés du secteur pétrochimique iranien fournissant un soutien au CGRI », a-t-il prétendu.
Téhéran dénonce la « vacuité » du discours US
Les nouvelles sanctions américaines sont la « preuve » de la « vacuité » du discours des Etats-Unis lorsque ceux-ci disent être prêts à discuter avec l’Iran, a déclaré, ce samedi, le porte-parole des Affaires étrangères iranien.
« Il n’aura fallu qu’une semaine pour que les affirmations du président américain sur sa volonté de négocier avec l’Iran fassent la preuve de leur vacuité », a déclaré Abbas Moussavi dans un communiqué au lendemain de l’annonce par Washington de sanctions économiques contre la Persian Gulf Petrochemical Industries Company (PGPIC).
Voyant dans ces sanctions un nouvel exemple de « terrorisme économique » des Etats-Unis vis-à-vis de son pays et de l' »hostilité » de Washington à l’égard de la République islamique, M. Moussavi a jugé que la « politique américaine de pression maximale » contre l’Iran était « vouée à l’échec ».
Sources: PressTV + AFP