Le porte-parole du mouvement yéménite Ansarullah, Mohammed Abdel Salam, a déclaré que les pays agresseurs du Yémen devraient s’attendre à des ripostes fermes.
Abdel Salam, qui est aussi le négociateur en chef des pourparlers de paix pour le Yémen, a écrit le dimanche 9 juin 2019, sur son compte Twitter que l’aéroport international de Sanaa est toujours fermé et que cela importe apparemment très peu à la communauté internationale.
Il a ajouté : « Il faut faire comprendre aux pays agresseurs que leurs aéroports sont dans la ligne de mire des armes yéménites et que le fait de provoquer leur fermeture ou leur dysfonctionnement est chose facile et pourrait être entrepris pour pouvoir briser le siège de l’aéroport de Sanaa. »
Il est utile de rappeler que cet aéroport est fermé depuis plus de quatre années alors qu’il était prévu dans l’accord de Stockholm qu’il rouvre et fonctionne au minimum pour assurer le transport des malades yéménites. Pour autant, la coalition saoudo-émiratie n’a pas exécuté ses obligations découlant de l’accord de Stockholm et les portes de l’aéroport sont restées closes.
Par ailleurs sur le terrain, plusieurs mercenaires de la coalition saoudienne ont été abattus par les tirs yéménites, dimanche soir et lundi 10 juin, dans les provinces de Dhaleh et Jawf. Et puis au-delà des frontières, plusieurs mercenaires ont été liquidés suite à plusieurs opérations militaires menées à Najrane, Jizane et Asir.
Sources: PressTV + AlMasirah