En regardant de plus près les incidents contre deux pétroliers survenus, le jeudi 13 juin, dans la mer d’Oman, on se rend compte qu’ils font partie des complots visant à augmenter les tensions dans la région et du plan américain plus élargi d’exercer une pression maximale contre l’Iran afin de le faire accepter une médiation et de l’obliger à mettre fin à sa stratégie efficace de résistance.
Pour le moment, il n’y a aucune donnée sur le groupe, régime ou pays étant à l’origine de ces attaques. Mais certains médias ont déjà commencé à avancer des hypothèses.
Comment peut-on analyser les attaques de jeudi contre les deux pétroliers dans la mer d’Oman ? Pour connaître les auteurs de ces attaques, le plus simple c’est de répondre à ces questions : à qui profitent-elles ces attaques ? Avec la stratégie de quel acteur ces attaques coïncident-elles ?
Dans les circonstances des tensions actuelles au Moyen-Orient entre Téhéran et Washington, les États-Unis ont apparemment adopté une stratégie précise en trois étapes : pression-négociation-compromis. Ils cherchent, via les sanctions économiques et les menaces d’intervention militaire, à exercer une pression maximale sur l’Iran pour qu’il fasse des concessions lors des négociations.
Après avoir vu leur stratégie échouer, les États-Unis ont eu recours à la médiation d’un pays tiers pour convaincre Téhéran d’accepter des négociations bilatérales avec Washington.
« L’Iran ne fait guère confiance aux États-Unis ; il n’ira pas reconduire l’amère expérience que fut celle de négocier l’accord nucléaire, car aucune nation indépendante et souveraine ne négocie sous pression », a affirmé l’Ayatollah Khamenei en présence du Premier ministre Abe, qui a affirmé au début de l’audience qu’il était porteur d’un message du président américain Donald Trump.
Et en pleine rencontre entre le Leader de la Révolution islamique et le Premier ministre japonais Abe Shinzo, un des deux pétroliers attaqués, dans la mer d’Oman, appartenait au Japon. Les États-Unis pourraient passer via ces attaques ce message qu’en cas de rejet des médiations, les tensions pourraient augmenter dans la région.
Ce sont donc les États-Unis et certains de leurs groupes et alliés, et le régime israélien plus que quiconque, qui sont les principaux suspects. Ils sont probablement à l’origine de ces attaques et ont l’intention d’en tirer parti pour leur stratégie qui requiert d’avoir le plus de leviers de pression possibles face à l’Iran.
Source: Avec PressTV