En allusion à la grosse erreur commise par les États-Unis en envoyant leur drone d’espionnage sur le territoire iranien, le rédacteur en chef du journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, s’est penché sur les agissements de Tel-Aviv et des alliés arabes de Washington pour entraîner Donald Trump dans un nouvel aventurisme.
Selon Abdel Bari Atwan, le prix du baril de pétrole a augmenté après la destruction par le CGRI d’un drone d’espionnage MQ-4C Triton de l’US Navy (MQ-4C Global Hawk) qui avait violé le territoire de la RII. « Les Américains ont commis une grave erreur en envoyant leur drone espion dans une région sensible et en proie à des tensions sans précédent », a écrit Rai Al-Youm.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique avait annoncé avoir abattu par un missile sol-air un drone-espion américain ayant pénétré dans l’espace aérien iranien et le général Salami avait annoncé que la violation de l’espace aérien du pays était une ligne rouge et que son pays refusait les actes provocateurs portant atteinte à la souveraineté de la RII.
« Le commandement militaire américain, qui a mobilisé des porte-avions et des dizaines de navires de guerre dans la région du golfe Persique, s’imaginait que les Gardiens de la Révolution islamique ne s’occuperaient pas de cet avion pénétrant dans l’espace aérien iranien. Ou peut-être cet avion a-t-il été envoyé comme un ballon d’essai pour mesurer la réaction iranienne, ou pour provoquer l’Iran et le pousser en vue de trouver une excuse pour déclencher la guerre, et nous n’excluons aucune de ces possibilités », a souligné Atwan dans son article.
Il est clair que la décision iranienne d’abattre le drone US n’était pas une décision surprise. Par contre, elle s’inscrit dans le cadre d’une stratégie adoptée par la direction militaire du pays il y a plusieurs mois : attaquer tout aéronef, char ou missile violant le territoire et l’espace aérien iraniens, que cette violation soit américaine ou israélienne. Cela veut dire que l’Iran avait le doigt sur la détente et attendait une telle violation de son territoire.
En allusion à un éventuel aventurisme américain contre l’Iran et la réaction de Téhéran, le rédacteur en chef du journal Rai Al-Youm a écrit : « Les autorités iraniennes n’ont pas pour habitude de courber l’échine. Une réponse douloureuse et pénible aux agresseurs américains est donc fort possible. »
Imaginez une coupure de courant dans un étouffant été du golfe Persique avec une température pouvant atteindre 55 degrés Celsius à l’ombre et des personnes vivant dans des bâtiments de verre se transformant en fournaises.
Source: PressTV