« Une brigade intelligente » est le nom d’une théorie conçue par l’armée d’occupation israélienne pour renforcer son infanterie. Son maillon faible, semble-t-il.
Elle est surtout destinée à faire face à la menace qui guette l’entité sioniste depuis le nord de la Palestine occupée, c’est-à-dire depuis le Liban, et celle qui provient de la bande de Gaza. Pourtant cette dernière devrait être fermée via le mur de séparation, qui lui a déjà coûté la coquette somme de 224 millions de dollars. Alors que le gouvernement israélien s’est vu contraint de couper quelque 336 millions de dollars du budget des autres ministères israéliens vitaux pour le financer.
Selon le site israélien Kol Haï, traduit par la télévision libanaise al-Mayadeen Tv, ce sont les renseignements militaires qui ont supervisé sa formation, de concert avec le département des communications, de la technologie et du soutien logistique au sein de Tsahal.
Ils ont cherché à renforcer les forces terrestres de sorte qu’elles puissent tirer un profit maximal des autres ressources de l’armée, a-t-on indiqué lors d’une intervention prononcée lors d’un atelier organisé par l’état-major israélien dans le siège de la brigade Atzone en Cisjordanie occupée.
Une autre étude a révélé qu’il a été question des possibilités de leur fournir dans un temps record des informations sur la situation sur le terrain de la part des différentes sources des renseignements.
L’une des étapes primordiales du plan mis au point pour la brigade intelligente, consiste à « liquider les dirigeants des groupes de combat des ennemis » durant les premières heures, à la lumière d’informations obtenues de la part des renseignements et qui sont constamment renouvelées.
Elle préconise aussi d’occasionner aux ennemis des pertes humaines considérables dès les premiers moments de la bataille.
Cet atelier a été supervisé par le chef d’état-major Aviv Kochavi, lequel s’attelle pour étudier les différentes options pour déterminer les unités militaires qui mèneront la bataille contre les factions de résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
Même mission pour les manœuvres lancées en parallèle à cet atelier, pour une durée d’un mois : choisir les factions les plus aptes à mener la confrontation contre les différentes factions de la résistance palestinienne à Gaza.
Mais l’armée israélienne semble toutefois garder l’œil sur son front nord, aux confins avec le Liban. Sur les 35 exercices qui ont eu lieu depuis le début de cette année, 17 ont eu lieu sur ce front, alors que les autres ont été distribuées sur les autres régions, dont Gaza.
Pour le général Kochavi qui mise considérablement sur le nouveau plan, la nouvelle doctrine militaire de l’armée israélienne devrait être fondée sur un principe primordial : le Hezbollah et le Hamas sont « des armées organisées ».