Alors que la menace d’une intervention étrangère au Venezuela semble aujourd’hui moins plausible qu’il y a six mois, de nombreux habitants ont tout de même choisi de suivre des cours d’entraînement paramilitaire pour se préparer à une éventuelle agression.
Le programme, intitulé «tactique de résistance révolutionnaire», consiste à apprendre aux civils à protéger leur patrie sans former d’unités militaires. Le samedi, des groupes de 200 personnes se rassemblent sur le terrain de sport d’une école agricole dans le quartier de Caricuao pour pratiquer du «crossfit bolivarien».
Ils étudient ici des techniques de défense personnelle et de camouflage, apprennent à utiliser le fusil d’assaut FAL et à faire face aux effets des gaz lacrymogènes.
Le major de l’armée vénézuélienne Jesús Orozco est chargé de l’entraînement pratique des volontaires à Caricuao. Il se déclare persuadé que son pays «ne s’agenouillera jamais devant les agresseurs».
«Je suis sûr que notre pays a toujours été et restera libre car nous sommes héritiers de la gloire de Bolivar», souligne-t-il.
Parmi les volontaires se trouvent de nombreuses femmes, dont certaines ne sont plus toutes jeunes. Or, pour l’officier, une femme de 50 ans est «une arme plus dangereuse qu’un avion ou char moderne».
«Nous sommes prêts à donner nos vies pour la patrie, et si les ennemis qui veulent mettre le pied sur notre terre espèrent qu’ils feront face ici à un peuple humble, alors ils se trompent», assure le militaire.
Source: Sputnik