Évoquant l’accroissement des tensions entre l’Iran et les États-Unis, un site d’information français a averti contre le danger que pourrait présenter le conflit entre Téhéran et Washington pour l’Europe.
Selon L’Humanité, à l’heure actuelle, « le pire a été évité » dans les tensions irano-américaines. « Mais pour combien de temps ? », s’interroge le journal proche du Parti communiste français.
Le président américain, Donald Trump, a adopté une politique du deux poids deux mesures vis-à-vis de l’Iran. Tantôt il brandit la menace militaire, tantôt il propose des négociations à Téhéran.
« Trump joue très certainement l’équilibre entre les différentes options défendues par ses plus proches conseillers », a noté le site français.
La plupart des pays, dont plusieurs États européens, ont tenté de jouer la médiation en invitant les deux parties à éviter une « guerre destructive ». Mais il n’est pas vraiment évident que leurs efforts visant à éviter le déclenchement de la guerre soient suffisants. « La guerre dont les répercussions pourraient être entendues même au cœur de l’Europe », a ajouté l’article de L’Humanité.
« Pour ramener les autorités iraniennes à la table des négociations, l’administration Trump envisage à la fois de frapper l’économie du pays via des sanctions et de brandir la menace de guerre. La stratégie de Washington sera-t-elle couronnée de succès ? », se demande le journal.
En réaction, Téhéran a répété à maintes reprises qu’il ne cherchait pas une confrontation militaire avec les États-Unis, mais qu’il était prêt à défendre ses intérêts dans la région.
Le président iranien Hassan Rohani a réaffirmé fin juin que Téhéran ne cherchait la guerre avec aucun État, mais a souligné que l’Iran sortirait vainqueur de toute guerre lancée contre la République islamique.
Les États-Unis ont attisé les tensions avec l’Iran en mai 2018 lorsque le président américain a sorti son pays d’un accord multilatéral sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et a réimposé de sévères sanctions à l’encontre de la République islamique, en dépit des critiques de la communauté internationale.
Source: PressTV