Les habitants de la bande de Gaza ont participé à la 66e manifestation de la Marche du grand retour à la frontière avec les territoires occupés.
En Cisjordanie aussi, des heurts violents ont éclaté, le vendredi 12 juillet, entre forces d’occupation et manifestants palestiniens. Un enfant de 10 ans a été touché par une balle au niveau de la tête. Il a été hospitalisé et se trouve dans un état critique.
A Gaza, au moins 33 Palestiniens ont été blessés par les tirs d’occupation qui ont violemment dispersé les manifestants, selon le ministère de la Santé gazaoui.
Pas de réconciliation ou de négociation avec l’occupant sioniste
Sous le slogan « pas de négociation, pas de paix, pas d’État d’Israël », les Palestiniens sont descendu dans les rues frontalières à Gaza et en Cisjordanie occupée.
« Nous rappelons à notre peuple et à ceux qui participent à la marche de ce vendredi qu’il n’y a pas de réconciliation ou de négociation avec l’occupant sioniste », a déclaré Salah al-Bardawil, membre du bureau politique du Hamas à Gaza.
« Il n’y a pas non plus de reconnaissance de l’occupant sioniste », a-t-il affirmé.
Le Haut Comité national de la Marche du grand retour a réitéré que les manifestations hebdomadaires continueront jusqu’à la réalisation de toutes les revendications du peuple palestinien.
Depuis mars 2018, la bande de Gaza est le théâtre de manifestations hebdomadaires, généralement accompagnées de violences israéliennes, contre le blocus imposé depuis plus de dix ans par Israël sur Gaza.
Au moins 295 Palestiniens ont été tués depuis cette date.
Sources: PressTV + Médias israéliens