Abdallah al-Moallemi a déclaré, jeudi 18 juillet, que l’Arabie saoudite ne voulait pas une confrontation militaire avec la République islamique d’Iran.
« Les Saoudiens ne veulent pas la guerre contre l’Iran ni au Yémen, ni à l’extérieur du Yémen. Le temps est venu pour que la crise au Yémen prenne fin », a déclaré l’ambassadeur saoudien à l’ONU.
L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont formé, en mars 2015, une alliance militaire contre le Yémen sous prétexte de faire revenir au pouvoir Abed Rabbo Mansour Hadi, le président démissionnaire du pays.
« Entretenir des relations diplomatiques avec l’Iran, cela nécessite un terrain commun », a déclaré le diplomate saoudien qui a ensuite prétendu que des contacts seraient établis avec Téhéran dans le cadre du sommet de la Mecque. Il a toutefois refusé de donner plus de détails.
Deux réunions extraordinaires ont eu lieu, il y a plus d’un mois, à La Mecque, à l’invitation du roi Salmane d’Arabie saoudite. Ces réunions ont donné lieu à une déclaration qui lançait des accusations infondées contre la République islamique d’Iran.
Abdallah al-Moallemi a ajouté avoir exprimé ses préoccupations quant aux politiques régionales de l’Iran lors de sa récente rencontre avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Plus tôt dans la journée, Ali al-Qahoum, un haut responsable d’Ansarallah avait déclaré que les pays membres de la coalition saoudienne s’opposaient à une solution politique à la crise et qu’ils ne cessaient de détruire son pays.
Il a souligné que les régimes saoudien et émirati avaient été instrumentalisés par Washington pour réaliser ses plans au Yémen et dans toute la région du Moyen-Orient.
Le haut responsable yéménite a ajouté qu’Ansarallah poursuivrait ses frappes contre des cibles en Arabie saoudite tant que celle-ci continuerait à attaquer le Yémen.
Source: Press TV