Deux autres policiers français se sont donné la mort. Affecté à la CRS 15 de Béthune, dans le Pas-de-Calais, le premier a mis fin à ses jours avec son arme de service dans la nuit du dimanche 21 juillet au lundi 22 juillet dans la chambre de la compagnie.
D’après le syndicat UNSA Police, le fonctionnaire n’avait pas d’enfant et vivait en concubinage. Il n’a pas laissé de message qui pourrait expliquer son geste. En outre, ses collègues étaient en déplacement dans le sud-ouest lors du drame.
Presque une heure après l’annonce du décès du policier de Béthune, le syndicat UNSA Police a publié un message indiquant qu’un autre fonctionnaire de police avait été retrouvé sans vie à 8h40. Il était formateur à l’école nationale de police (ENP) de Nîmes. Selon la source policière, l’homme a été découvert pendu à son domicile à Poulx dans le Gard.
Le suicide est la thèse privilégiée, comme l’indique Actu17.
Une vague de suicides de policiers
La police française est touchée par une vague de suicides depuis le début de l’année. Ces deux morts portent à 41 le nombre de suicides de fonctionnaires de police, selon un décompte non officiel.
En 2018, quelque 33 gendarmes ont mis fin à leurs jours, ainsi que 35 policiers nationaux, rappelle Métropolitain.
Plus de 50 membres des forces de l’ordre se sont ôté la vie depuis le début de l’année, avait précédemment annoncé Actu 17.
Le taux de morts volontaires dans la profession est supérieur de 36% à celui de la population générale, selon une étude de l’Inserm.
Source: Sputnik