L’Arabie saoudite pourrait payer la somme astronomique de 3 trillions de dollars, (l’équivalent de 3.000 milliards de dollars) pour se faire pardonner son implication de plus en plus avérée dans les attentats du 11 septembre 2001, a révélé le journaliste palestinien Abdel Bari Atwane.
Dans un article publié sur son site d’information en ligne ar-Ray al-Yaoum, ce rédacteur en chef estime que l’importance de cette somme montre que ce ne sont pas seulement les proches des 3.000 victimes qui percevront des indemnisations, mais aussi de nombreuses institutions américaines, publiques et privées : le maire de New York estime quant à lui les pertes que sa ville a essuyées à hauteur de 96 milliards de dollars.
Parmi les parties qui toucheront ces endommagements saoudiens figurent entre autre les compagnies aériennes et toutes les sociétés qui avaient une branche dans le World Trade Center.
Il se pourrait même que les coûts générés par les deux guerres qui ont pris pour alibi cet attentat, en Afghanistan et en Irak soient également payés par l’Arabie saoudite.
Qualifiant la décision du Congrès américain de permettre aux victimes de l’attentat en question de porter plainte contre le royaume « d’opération de chantage », Atwane estime toutefois que ceci pourrait être la preuve que l’Arabie saoudite et peut-être les pays arabes ne sont plus les alliés stratégiques des Etats-Unis. Citant à l’appui les réponses que le président américain Barack Obama avait accordées lors de sa célèbre interview avec The Atlantic.
Selon lui, le plus gros embarras de l’Arabie saoudite dans cette opération de chantage est qu’elle intervient à un moment où elle impliquée dans plusieurs guerres en Syrie, au Yémen et en Irak, et l’éventualité que ses alliés l’abandonnent.
« La Turquie a choisi de se réconcilier avec la Russie et négocie en secret avec le gouvernement syrien. Le Qatar, et par la voix de son émir a réclamé un dialogue avec l’Iran pour résoudre ses problèmes avec les pays du Golfe. Le sultanat d’Oman s’est mis a l’écart des guerres du royaume. Alors que le Pakistan se contente de le soutenir verbalement par les communiqués de presse, sachant que son parlement avait voté contre l’intervention au Yémen », a-t-il précisé.
Atwane s’est arrêtée sur les dernières déclarations du grand mufti d’Arabie, Abdel Aziz Al-Sheikh, lequel a apostasié les dizaines de millions d’iraniens et de chiites, estimant que sont contraires aux efforts de l’Arabie de redorer son image aux Etats-Unis et en Occident en général.
Source: Médias